RÉÉCRITURE JUMEAUX - Tome 1 (HARRY POTTER)

Chapitre 24 : Où es tu ?

J'ouvris les yeux doucement. 

Je vois Bellatrix s'enfuir en ricanant. 

A deux mètres devant moi se trouvait le corps de Sirius, inanimé.

Moi – Sirius ? NONNN !!!

Je m'étais relevé d'un coup, prête à courir vers lui mais Rémus me retenait.

Rémus – Viens Elsa il faut partir...

J'étais incontrôlable. Matthieu, et maintenant Sirius ! Mon père adoptif ! Mon tout ! Ma famille ! Non ! Non ! NON !

Rémus m'avait porté - de force - jusqu'à la maison des Weasley, Hermione, Ron et les jumeaux avaient réussi à éteindre les quelques zones de feu lancés par les mangemorts. Les dégâts sont importants dans l'une des pièces mais ça va, la maison n'est pas touchée. Hermione, Ginny et Molly ont réussies à monter une tente magique pour passer la nuit, en attendant de voir les travaux à faire pour demain...

Nous arrivons, Rémus et moi, jusqu'au groupe qui nous attendait. Le groupe fut attiré par mes cris si blessés... 

Fred arriva vers moi, je l'avais repoussé. Rémus lui disait de me laisser tranquille. Harry allait me rejoindre mais Rémus le retenu. Il annonça juste après la mort de Sirius, chagrinant tout le monde. Harry était en miettes, tout comme moi. Il s'est éclipsé dans un coin de la propriété où Hermione et Ron l'avaient rejoint. Pour moi, c'est Tonks qui est venue. Elle me consolait... C'était la seule qui pouvait me parler, la seule que je pouvais écouter...

Arthur et Rémus, le coeur lourd, étaient parti chercher la silhouette de Sirius...

Moi – J'ai vraiment la poisse... Soupirai-je dans les bras de Tonks. Je n'aurais vraiment pas dû aller à Poudlard, j'aurai gardé ma famille !

Tonks – Peut-être pas... Tu aurais été découverte tôt ou tard et vous auriez été tués bien plus vite et dans d'autres souffrances, beaucoup plus importantes je pense.

Moi – Matthieu, Sirius... Le prochain, ce sera qui ? Harry ? Moi ? Je ne veux pas revivre ça... Je veux partir d'ici...

Tonks – C'est impossible maintenant, tu es bien trop précieuse et trop recherché. Les mangemorts te traquent, les rafleurs s'y mettront. Je suis bien obligé de l'admettre, mais le maître des ténèbres est à tes trousses...

Fred s'était rapproché. Il déposa un chaste baiser au-dessus de ma tête avant de se poser à nos côtés. 

Arthur – Tonks ! Il y a un problème !

Nous nous sommes tous redressés, d'un coup ! Fred et Tonks avaient brandit leurs baguettes tandis que moi mes mains étaient relevées, prêtes à geler...