En rythme

Chapitre quatre

Nathan:
Elle est partie. Elle avait les larmes aux yeux et je l'ai laissée s'enfuir. Elle avait l'air tellement faible et perdue. J'ai envie de la protéger. Non, j'ai besoin de la protéger. Je veux être celui qui l'a prend dans ses bras quand elle a mal, celui à qui elle se confie, celui qui l'aime. Mais qu'est ce que je raconte! Je ne l'a connais même pas cette fille. Et en plus elle a l'air d'avoir pleins de problèmes et j'ai pas le temps pour ça moi. Si je suis dans cette école c'est pour réussir et réaliser mes rêves. Je galère déjà avec certaines matières c'est pas pour en rajouter avec une fille complètement détruire.
Je remonte l'allée du conservatoire. J'adore ce bâtiment. Quand je suis venu ici la première fois j'ai tout de suite adoré le style ancien de la façade qui contraste avec le style moderne l'intérieur. On y étudie pas que le classique comme dans les autres conservatoires, non ici on peut étudier tout les types d'arts, que soit la musique ou le dessin en passant par la danse. Chaque salle est équipée pour offrir aux étudiants le plus de confort possible et le plus de chances de reussir possible. On a des instruments et des studios disponibles 24h sur 24h. C'est le paradis pour moi. Même si à part de la guitare et le chant je fais pas grand chose d'autre. A si, je compose et il m'arrive de mixer de temps en temps.
Enfin bref, je retourne dans l'auditorium, les gars on déjà préparé les instruments. Je passe ma guitare par dessus ma tête et fais un signe aux autres qu'on peut commencer.
On est un groupe de cinq mecs inséparables. Au debut il n'y avait qu'Ethan et moi. On se connait depuis le jardin d'enfants, nos parents étaient amis alors on a fait les quatres cents coups ensembles. Et puis au collège, nous avons rencontré Tomi et Adam. Ils étaient nouveux et on les a tout de suite intégrés à notre bande. On avait la musique en passion commune alors c'étais plus facile d'être amis. Et ouis Parker, le petit dernier, on l'a rencontré en arrivant dans cette école de musique. Il a intégré rapidement notre groupe et depuis on se produit on peut partout. Une maison de disques nous a même repétés. Elles nous a proposé un contract pour écrire un album, voir plus a la fin de nos études. Il nous reste un an et après on pourra réaliser notre rêve. Tous ensembles.

Élise:
Je cours encore et encore. J'ai arrêté de crier parce que je n'ai plus de voie. Autour de moi les gens se retournent sur mon passage mais je ne fais pas attention à eux. Je lis dans leurs eux la désapprobation ou encore la pitié. Je ne veux pas de leur pitié! Ce qu'ils pensent n'a aucune importance. Ils se permettent de me juger alors qu'ils ne me connaissent pas, qu'ils ne connaissent pasmon histoire. Je les détestent. Ils me rappellent, sans le savoir, qu'elle n'est plus là. Au mon dieu, elle me manque tellement. Ce trou dans ma poitrine ne fais qu'augmenter. La distance que j'ai mise entre elle et moi ne l'a pas comblé. Au contraire. J'étouffe, je suffoque. J'arrête de courrir et essaye de reprendre ma respiration. Je n'y arrive pas ! Il me faut un cachet.  Mon sac! Je l'ouvre, fouille dedans, et après quelques secondes qui me paraissent une éternité je les trouvent. J'ouvre la boite sort un petit cachet blanc et l'avale d'un seul coup. Son effet ne tarde pas à se faire sentir. Je me sens  mieux après quelques minutes.
J'ouvre de nouveau les yeux et me rend compte que je suis assise sur le bord de la route.
- Mademoiselle, est ce que ça va? Vous vous sentez bien?
- Oui, oui merci.
- Vous êtes sûre ? Je vais appeler une ambulance.
- Non, non je vous assure tout va bien.  Je vais rentrer chez moi.
Je le lève rapidement, reprend mon sac que je jette sur mes épaules. Et marche jusqu'à chez moi. J'ouvre la porte et enlève mes chaussures et ma  veste.
- Maman?
Aucune réponse. Je soupire, je suis encore seule. Je vais à la cuisine pour me prendre une pomme et vois qu'elle m'a laissé un mot.
Je travaillerais tard ce soir. Ne m'attend pas. Je t'ai laissé de l'argent pour t'acheter à manger. Commande ce que tu veux. Je t'aime.
Maman
Je croque dans ma pomme et monte dans ma chambre. Je met un jogging et un t-shirt ample. C'est toujours plus confortable qu'un jeans. Je me couche et allume mon ordinateur, je vais regarder une série. J'allais commencer quand mon téléphone vibra.
Salut princesse.
Comment ça va?❤

Qui es-tu?
Et qu'est ce que tu veux ?

Je suis ton admirateur secret et je te veux toi😙 mon coeur.

Va te faire foutre!
J'ai autre chose à faire que de parler à un abrutis qui a pas autre chose a faire que faire chier les autres.

Ouuh fougueuse.  J'aime ça👌

Laisse moi tranquille ou je porte plainte pour harcèlement. Et mon avocate de mère se fera un plaisir de te dégommer.

Pour aujourd'hui je te laisse ma princesse mais je reviens demain.  Je voudrais pas que tu m'oublie quand même ❤

Pff un blaireau. Encore un abrutis qui n'a pas de vie sociale et qui n'a pas trouvé mieux à faire qu'harceler un numéro au hasard trouvé dans les pages jaunes. Franchement y en a qui sont bizarres.
J'ai même plus envie de regarder ma série maintenant. J'éteind mon téléphone, remonte ma couette et ferme les yeux. Quelques minutes plus tard je me laisse tomber dans les bras de Morphée.