Prologue

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La foule se déchaine.

Les paris sont faient.

Les haut-parleurs annoncent le nom des combattant et lance le début du combat.

Les adversaires s'élancent d'un même mouvement l'un vers l'autre et leurs corps se rencontrent avec un fracas. Les coups fusent.

Moi ? J'attends mon heure. Je suis le cloue du spectacle, selon le point de vue. Je refais les rubans sur mes poings, je les resserre pour être sûr que mon adversaire ne pourra pas s'y agripper.

J'entends la foule hurler dans la pièce adjacente et devine que leur combattant favori prend le dessus. Je prends un élastique et fais une queue de cheval en faisant trois tours.

De nouveaux, les haut-parleurs s'allument et annoncent le vainqueur qui remporte la somme de 1000$. Le commentateur, celui qui parle aux haut-parleurs, proclame l'air réjoui :

- Et maintenant le combat que vous attendez tous mesdames et messieurs ! Igrad qui nous a fait ses preuves lors d'un match précédent contre notre champion en titre, avec 32 combats et qui ne comptabilise pour l'instant aucune défaite, j'ai nommé Ytak !

Je me suis déplacer pendant son speech dans le couloir menant à la Grande Salle, j'avance parmi la foule quand quelque personne me reconnut et se taisent, me laissant un passage jusqu'à l'Arène. J'avance doucement, d'une marche souple mais ferme tandis que j'examine ce qui m'entoure avec précision : le visage des parieurs qui hésitent sur qui misé essayant de voir si j'ai une chance, les nouveaux dans ce domaine et qui essaient de se mettre dans l'ambiance, les ampoules qui grésillent éclairant seulement l'Arène, les multitudes d'affiches collés sur les murs annonçant les combats de la soirée.

Je remarque que la foule est devenu totalement silencieuse, je monte les cinq marches menant à l'Arène et y entre. Igrad me dévisage ouvertement, me montrant son dégout et sa pitié en me voyant, puis vint l'amusement. Il doit bien faire un mètre quatre-vingt, cheveux blonds éclatant, yeux marrons. Il eut un rictus malfaisant et s'écria à la salle :

- Vous vous foutez de moi ? Ou est mon vrai adversaire ?

- Aurais-tu peur ? je me moque calmement

- De toi ? laisse-moi rire ! Tu as dû te tromper de combat ma belle, ici c'est les combats d'hommes pas de fillette voulant se rebeller contre ses parents chéris.

Je reste impassible à ses remarques, c'est vrai que j'ai peut-être l'air d'une fillette : je ne mesure qu'un mètre soixante-quatre, taille fine, des cheveux à la racine brun foncé passant par des nuances rousses se mélangeant et se finissant par du blond, c'est naturel et pas commun, des yeux gris argent. Mais dire que je ne suis qu'une enfant voulant se rebeller contre ses parents, là c'est trop. J'affiche alors un sourire vicieux et m'écris :

- Qu'on mette le Chrono!

A la seconde suivante, un chronomètre apparait, descendant du plafond par un trou, se bloque a 5 mètres au dessus de nous et un sifflet retentit. Igrad n'a pas le temps de réagir que je suis déjà juste à côté de lui et le frappe en plein visage, dans les côtes. Il se mets à contre-attaquer mais j'esquive facilement et lui remet un coup à la tête, puis deux et je finis par un coup de pied dans le torse. Igrad s'écroule au sol, l'arcade fendu ainsi que ses lèvres. Un autre sifflet retentit et la foule scande mon nom, je m'approche d'Igrad et lui lance :

- Je n'ai pris qu'une minute pour te vaincre. Oui je suis une fille mais on ne m'appelle pas Gardienne de l'Enfer pour rien, après juge par toi-même. Oh et pour ta gouverne, je n'ai pas de parents. Allez, salut.

Je lève mon menton, tête droite et sors de l'Arène. Je regarde la foule s'échanger des billets verts, d'autres partirent en direction de la sortie. Ils sont un peu déçu car ce combat était trop rapide mais je n'y peux rien. Mettez-moi un vrai combattant et ils seront satisfaits.

Je retourne dans le vestiaire, me change, passe par la boite de nuit qui nous couvre des flics, mets mes écouteurs, enclenche la musique et me mets en direction de mon appartement.

A mais j'y pense... je ne me suis pas présenté :

Je m'appelle Katy

J'ai bientôt 16 ans

Ah oui, je fais des combats.

Tout ira bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant