Un gars, Une nuit, Un gosse.

CHAPITRE 11.

PDV Elise.

- Enceinte vous dites?

Docteur : - C'est bien ça vous êtes enceinte d'environ trois semaines.

     Moi qui pensé que ma vie ne pouvait pas être pire. Je suis enceinte et je sais qui est le père! L'Ultilme Alpha Suprême! Sérieusement un bébé je ne peux pas avoir de bébé, c'est une trop grande responsabilité.

Docteur(se lève): - Une infirmière passera toute à l'heure pour vous faire signer les papiers et ensuite vous pourrez sortir.

Je hoche la tête, elle quitte la pièce, les filles me regardent mais je préfère baisser la tête ver mon ventre où inconsciemment ma main c'est posée dessus. Je suis complètement perdue mais dans un sens je me sens comme...heureuse ?
Je ne sais pas trop comment l'expliquer.

Emie: - Alors là, je m'y attendai pas, mais alors la pas du tout.

Marie: - Que vas tu faire maintenant?

-Je ne sais pas trop mais je ne peux pas le garder et je suis contre l'avortement.

Christine : - Elise tu n'as que seize ans tu réfléchis au danger que sa peux causer. Il est hors de question que je perde encore un membre de ma famille.

(Je la regarde dans les yeux): - Sauf que si j'avorte parce que tu me le demande, c'est aussi un membre de ta famille que tu tue.

Marie : - Moi perso je suis pour que le bébé reste.

-Hein? - dit on ensemble.

Marie : - Je vais être tatie.

Emie(souffle exaspéré): - T'es toujours dans ton délire de ''je veux être tatie''?

Marie: - Oui donc le bébé reste. (Elle croise les bras devant sa poitrine)

-Marie ce n'est pas parce que je ne vais pas avorter que je vais forcément le garder je peux le faire adopter, ou le donner à un orphelinat...

Christine : - Et s'il est comme nous?  Un enfant dont personne ne veut?  Comment tu va faire je te rappele que nous on a vécu là bas et que nos parents nous ont abandonné.

(Je commence vraiment à m'enerver): - Sauf que moi comparée à ses imbéciles je n'accoucherais pas sous X! Comme ça s'il veut me retrouver il pourra.

On se regarde dans les yeux, c'est une sorte de guerre le dernier qui détourne les yeux aura le dernier mot.

Et c'est elle qui perd.

Christine : - D'accord, fait comme tu veux de toute façon je ne pourrais rien te dire.

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     Une fois sortie de l'hopital, on termine d'emmènager la maison. Je dis au filles qu'elles peuvent partir. Je réfléchis encore plusieurs fois mais j'ai peur, tout simplement parce qu'au fond de moi je veux garder ce bébé mais d'un autre point de vu je ne peux pas, je viens de fuir un ''éventuelle'' âme soeur. Bon après je n'en suis pas sur c'est Christine qui m'a mis ces idées dans la tête.

      Que faire? Que faire? 

     Je me suis déjà retrouvée dans des galères inimaginables je savais toujours quoi faire mais là. Je ne sais pas. J'attrape mon ordinateur portable et décide de chercher une sage femme qui pourrais suivre ma grossesse, peut être que si je confie un peu cette histoire elle pourra me conseiller.

     Je vais dans ma chambre pour me reposer un peu. Je réfléchis toujours en me laissant bercé dans les bras de Morphée.