Un gars, Une nuit, Un gosse.

CHAPITRE 17.

     Ils sont sortie dehors pour se taper dessus moi et Oxana hésitons à les séparer.

-Tu es sur que nous ne devrions pas intervenir?

Oxana: - Au risque de se prendre un coup, c'est une très mauvaise idée ma chérie, à moins que...OH MON DIEU!

     Je regarde par la fenêtre et vois deux énormes loups se battre.
L'un à un pelage brun foncé et des yeux jaunes tandis que l'autre est beaucoup plus gros avec un pelage tellement noir qu'on peut juste distinguer sa silhouette grâce à la lumière de la Lune et des yeux d'un rouge sang...

Ryan.

     On ne peut pas les laisser faire! Peter saute sur Ryan, moi et Oxana sortons sur le peron.

    "Ryan! " " Peter" Crions nous en même temps, les deux loups s'arrête, Peter regarde sa compagne et commence à ce calmer mais Ryan et hors de lui, je regarde sa mère perdue

Oxana: - Ce n'est pas Ryan que tu vois mais son loup.

-Comment ça?

Oxana: - C'est très compliqué à expliquer mais c'est le seul qui possède deux personnalités, RYAN!!!

    
      Je le vois s'avancer vers son père le menaçant de ses crocs, pourquoi ne s'arrête t'il pas? Peter s'est pourtant soumis à lui, je marche aussi vite que me le permet mon ventre et me place entre les deux loups, face à mon âme soeur et le regarde dans les yeux le plus froidement possible.

-Arrête.

Il me grogne dessus.

Non mais il ose me grogner dessus ce con.

     Je dis à Peter qu'il ferais mieux de reprendre forme humaine et de rentrer chez lui avec Oxana.

Peter :- Même pas en rêve,tu veux mourir ou quoi?

-J'ai confiance en lui il ne me fera rien.

Peter: - Mais...

Oxana (le coupe avant qu'il continue sa phrase ): - Tu es sur de ce que tu fais?

-Sûr.

N'ayant pas quittée ce loup des yeux, je les vois partir du coin de l'oeil.

-Qui es tu?

     Je n'avais jamais vu mon âme soeur comme ça, il été à chaque fois doux, tendre et même blagueur avec moi mais maintenant je vois une autre facette de lui, sauvage, froid et indechifrable.

     Il grogne et s'approche de moi, j'ai horriblement peur, il y'a un énorme loup noir avec des yeux rouges sang qui s'approche de moi, je sais que ce n'est pas Ryan. Des sueurs froides coule dans mon dos, je recule, son regard remplie de haine se transforme en tristesse, il s'arrête croise mon regard et reporte le sien sur mon ventre.

     Je m'approche de lui, une fois face à face il baisse sa tête pour la coller contre mon front, son museau touche mon ventre et comme s'il l'avait reconnue, bébé tend sa main pour avoir le contact de son père a travers mon ventre.

-(les yeux dans les yeux) Je veux voir Ryan. (Il émet un couinement, je ris légèrement) Ne t'en fait pas on se reverra très bientôt mais je crois qu'il me doit des explications.

      Je ne comprendrais jamais les liens d'âme soeur, il n'y a même pas une minute j'avais super peur de lui et maintenant je lui dit qu'on va se revoir bientôt...

     Il s'eloigne, reprend forme humaine, me regard avec une peine que je n'aurais pu imaginer apercevoir dans ses yeux et rentre dans la maison. J'entre à mon tour, il s'est enfermé dans la salle de bain. Moi je range toujours le bordel dans la cuisine et une fois fini je vais dans la chambre et le vois allongé dans le lit en murmurant des choses incompréhensibles. Je m'assois sur le lit et commence doucement:

- Ryan...

     Il se retourne vers moi les yeux humides, sa tristesse me frappe en plein coeur je ne perd pas de temps et le prend directement dans mes bras, il pose sa tête sur mon épaule et murmure:

Ryan: - Dit moi qu'il ne t'a rien fait...

Je repense à ce qu'il c'est passe plus tôt.

-Il ne m'a rien fait...

Il souffle et son corps ce détend

-Mais il faut que tu m'explique pourquoi vous avez été aussi violent toi et ton père.

     Il me regarde dans les yeux incertain   et au bout de quelques minutes il s'installe confortablement sur le matelas le dos contre la tête de lit, moi placé entre ses jambes mon dos contre son torse mes mains par dessus les siennes qui sont sur mon ventre bien arrondis, ma tête posé sur son épaule.

Et il commence son récits.