Je hais les cheveux féminins ! Si dieu a créé la femme, alors satan a créé ses cheveux. N'avez-vous jamais remarqué que les femmes ont toujours un cheveu dans la bouche ? Après de longues recherches j'ai découvert la terrible vérité...
Les cheveux sont des extraterrestres venants de Jupiter qui vivent en symbiose avec les femmes depuis la nuit des temps.
Ils apportent à la femme une protection du cuir chevelu contre les intempestives déjections des redoutables pigeons en échange de traitements antipelliculaires à quatre euros et trente-deux centimes chez trianglefour, magasin inventé par moi pour faire un jeu de mots minable tout en évitant de citer une marque. Ces immondes excroissances graisseuses ne se tiennent malheureusement pas aux termes, il le faut tout de même le leur concéder, très restrictifs de leur contrat à durée indéterminée de couvrage crânien. En effet ne pouvant pas se séparer du crâne des femmes pour vaquer à leurs passions comme le bobsleigh ou encore l'équitation sur animaux quadrupèdes bibossiques sans oublier leur incontournable culte pour monsieur propre qui est, selon eux, leur sauveur venu des magasins trianglefour pour les ramener sur Jupiter, les cheveux sont donc condamnés à manger ce qui leur passe sous le nez. Et c'est à ce moment là que le massacre commence, tels des immondes tentacules dégoulinants de gras, ces envahisseurs spatiaux s'introduisent par effraction dans la bouche de la femme, une fois bien installés dans ce lieu spacieux bien que très humide, ils attendent patiemment l'arrivée de nourriture. Soudain la femme se munit d'un croissant qu'elle apporte à sa bouche. Les cheveux jubilent à la perspective de l'orgie gargantuesque s'offrant à eux sous la forme de ce croissant. Une fois la viennoiserie présente dans l'orifice buccal de la femme, les cheveux, poussés par leur instinct de prédateurs, commencent à se repaître du petit pain de pâte feuilletée bizarroïforme. L'homme assistant à la scène a du mal à contenir un cri, un cri de rage. La bouche de la femme commence son rebutant mouvement de mastication, le croissant se mêle à la bave et aux cheveux dans un mouvement circulaire opposé à celui des aiguilles d'une montre, l'orgie atteint son comble quand la femme ouvre grand la bouche car elle est sortie en laissant sa jaquette achetée quarante-quatre euros vingt-six ouverte samedi passé et a donc contracté un rhume qui, lui bouchant le nez de par l'important flux de morve jaunâtre et visqueuse, l'empêche de respirer en même temps qu'elle mastique. Pour l'homme, la vision qui s'offre à lui est terrifiante, ne contenant plus leurs pulsions, les cheveux balancent des dizaines de miettes en dehors de la bouche de la femme. Miettes qui se mettent alors à ruisseler le long du grossier pull en laine que la femme porte, s'accrochant entre les mailles dessinant ainsi une pyramide de restes alimentaires permettant de dire avec précision combien de croissant la femme à mangé. L'horreur continue quand les cheveux, dans une énième et répugnante pulsion, décident de lancer des miettes dans les cheveux de la femme. L'homme ne peut plus se contenir, son instinct héroïque le pousse à agir. L'homme se lance alors dans la bataille, de sa main droite il ôte les cheveux de la bouche de la femme pendant que sa main s'agite sur le buste de cette dernière, chassant implacablement la quasi-totalité des restes de croissant encore humides de bave cachés dans les mailles du pull en laine. Les cheveux contre-attaquent de la plus vicieuse des manières, ils prennent possession du cerveau de la femme la faisant parler :« Ehhhhh mais qu'est-ce que tu fée ?! » HAHA LE JEU DE MOTS !!!
L'air expulsé des poumons de la femme emporte avec lui d'innombrables miettes de croissant tranchantes comme des rasoirs qui bondissent au visage de l'homme l'obligeant à parer l'attaque de sa main droite, celle qui ôtait lescheveux de la bouche de la femme. Mais la femme retiens la main de l'homme ! Trop tard ! Une de ces répugnante miettes vient se poser sur partie gauche de la lèvre supérieure de l'homme qui hurle intérieurement. L'homme doit alors opérer un très délicat mouvement de retraite :
« Tu avais un cheveu dans la bouche ! Et trois miettes de croissant dans ton pull...
Ah... Toi tu en as une sur la lèvre.
J'ai senti...
Attends je vais t'arranger ça. »Les lèvres de la femme se collent à celles de l'homme, les mains de la femme entourent les épaules de l'homme qui, lui, en passe une autours de la taille de la femme l'autre jouant avec ses cheveux bruns clairs coupés juste au-dessous des épaules. Les lèvres de la femme se détachent de celles de l'homme emportant avec elles la miette de croissant. L'homme regarde la femme, la femme rougit. L'homme remarque un énième miette de croissant, sur l'épaule de la femme cette fois. Il la prend et la pose sur la lèvre inférieure de la femme.
« Tu as une miette de croissant sur la lèvre... Je vais t'arranger ça.
Tout compte fait, c'est pas si mal les miettes de croissant.
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Finalement j'aime bien les cheveux
Historia CortaMoi j'aime pas les cheveux, alors imaginez la terrible alliance des cheveux et miettes de croissant...