FAMILIE

Dritter Monat

Guten morgen! J'espère que vous allez bien! En écrivant ce chapitre, j'ai halluciné! C'est déjà le quinzième chapitre de Familie! Je suis émue que autant de monde aime cette oeuvre! C'était sur un coup de tête que je l'ai fait et voir que ça plaît autant fait plaisir! Je vous retiens pas plus longtemps!
Bonne lecture!

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21 juin. Ce jour marquait le troisième mois d'Hugo avec eux. Trois mois de bonheur, de paix, mais aussi de nuits écourtées par les pleurs du bébé. C'était fatiguant de se faire réveiller aux alentours de 2 ou 3 heures du matin, mais pour rien au monde Thomas et Damien ne voudraient changer ça. Bien que le temps soit devenu plus chaud, cela ne voulait pas dire que c'était sans danger pour le petit. Il fallait vérifier sa température afin de s'assurer qu'il ne fasse pas une fièvre au changement de temps, lui donner fréquemment de quoi l'hydrater pour éviter une déshydratation, ne pas trop le couvrir sans trop le découvrir...

En tant que nouveaux parents, c'était un peu compliqué et ils devaient l'avouer, ils paniquaient facilement. Une fois, ils avaient appelé leur médecin en pleine nuit car leur fils avait une fièvre pour découvrir que ce n'était qu'un rhume. Ça pouvait paraître idiot, mais en tant que parents avec leur premier enfant, la crainte de rater ce rôle et faire du mal à leur enfant était quasi constante. Mais pour le moment, ils étaient assez fiers de leur réussite!

Thomas et Damien ne voyaient pas le temps passer. Ils avaient l'impression que c'était hier qu'ils venaient d'avoir leur nouveau-né, si petit et fragile, qui laissait place à un joli bébé en bonne santé et potelé. Thomas avait taquiné Damien en disant que leur fils avait hérité de ses bonnes joues rebondies, faisant bouder le plus jeune mais rire le plus vieux. Secrètement, le bouclé espérait que leur petit trésor héritera de son père en ce qui concerne la taille et la carrure. Il voulait tellement voir leur bébé garder ses bonnes joues roses et rebondies et avoir la taille de son papa. Il ne voulait pas qu'il devienne aussi fin que lui, trouvant sa carrure trop mince. Ni de sa taille, sachant que c'était un sujet aux moqueries et aux répliques de connards telles que "t'es petit pour un homme". Il ne désirait pas du tout ça pour leur enfant.

Mais pour le moment, Thomas ne voulait se concentrer que sur le moment présent, profiter du fait que son petit Hugo soit encore jeune et dépendant de lui, encore facile à porter avant qu'il ne puisse plus le faire. Il aimait sentir son poids lorsqu'il le portait, ça le rassurait, comme si ça voulait dire "Non tu ne rêves pas, je suis bien là!". Lui et Damien voyaient Hugo grandir, aussi bien dans sa gestuelle que sa personnalité.

Hugo souriait de plus en plus, se familiarisant avec les muscles de son visage. A chaque fois qu'il voyait l'un d'eux, ils avaient droit au sourire le plus resplendissant au monde. Thomas était sûr que son téléphone était déjà bien rempli de photos de leur fils. Il n'avait même pas encore marché et il y avait déjà 2 albums photos de remplis. Et il n'avait que 3 mois! Il sait que Damien mentait lorsqu'il disait qu'il n'en prenait pas autant, mais ça se voyait quand il envoyait les photos à sa mère ou quand, tous les 4 jours, il branchait son téléphone à l'ordi et les transférait sur l'ordinateur pour faire de la place.

Il savait également rire, le son remplissant souvent la pièce. Ils y avaient droit à chaque fois que lui ou Damien faisait semblant de le manger ou en lui soufflant sur le ventre pendant le changement. C'était si adorable de le voir gigoter et rire, essayant de taper dans ses mains ou les mettre en bouche en donnant des petits coups de pieds. Thomas ne pensait jamais trouver un bébé baveux mignon, mais son fils lui avait prouvé le contraire. A chaque entente de ce rire, Thomas sentait son coeur se gonfler de bonheur. Ce son si joyeux et mélodieux avait un si grand pouvoir sur lui, il espérait l'entendre pour toujours. Voir la joie pétiller dans les yeux bleus de son petit Hugo lui donnait le sentiment qu'il était un bon parent, le rendant déterminé à être le meilleur parent que leur fils puisse avoir.