Lundi 17 mai, 8h32 [Salomé]

187 2 0
                                    

Lundi 17 mai, 8h32 [Salomé]

Retour à l'école. Mon lycée commençait à 8h30. J'étais en retard. Le directeur a été sympa aujourd'hui, il ne ma donnez qu'une heure de colle mercredi après midi. Ca devait être une bonne semaine pour lui. J'avais de nombreux retards injustifiés, en toute logique j'aurais du avoir 1 mois de mercredi après midi, mais c'est qu'il était dans son assiette.

Après l'épreuve directeur, c'était l'épreuve madame Grace. J'ai toqué doucement.

- Heum.. Bonjour.. excuser mon ret..

- Ce n'est pas la première fois mademoiselle.

- Mais c'est parce que..

- Taisez vous ! Vous êtes déjà en tord une première fois, ne le soyez pas une deuxième en dérangeant mon cour.  Allez vous asseoir à côté d'Anthon, vous lui tiendrais compagnie comme cela !

On aurait dit qu'elle le faisait exprès.  Le mec qui m'avait ramassé à la petite cuillère samedi soir.  Je me suis assis à côté de lui sans rien dire. J'essayais de cacher ma honte.

- Ne me dit surtout pas bonjour.

- Bonjour.

J'ai dit sur un ton monotone. Je n'avais aucune envie d'engager la conversation avec lui, je mettais déjà assez taper la honte comme ça. Je priais pour qu'il ne m'adresse pas la parole. Je n'avais jamais parler à un garçon aussi beau, j'allais devenir toute rouge et ça allait être un ramassage total. Apparemment Dieu n'avait pas entendu mes prières.

- Eh ben, tu n'y à pas été de mains mortes avec ta sœur samedi !

- Ouais.

J'ai répondu ça avec un air agacé. Je ne voulais pas avoir l'air chiante mais je ne savais pas quoi répondre. La seule façon pour moi de ne pas trop me ridiculiser était de faire la fille blasée.

- Je te fais chier quand je te parles ?

- Non. C'est juste que je penses pas que ma sœur appréciera que je fréquente ses amis. Tu as vu ce que ça donne quand je fréquente les mêmes endroits qu'elles. Alors ses amis, tu penses bien que..

Je ne pensais pas un mot de ce que je disais. Je le trouvait tellement beau. Je suis sur que j'étais toute rouge. Il ne fallait pas qu'il me regarde. Il ne fallait pas que la conversation s'attarde.

- Je pensait pas que tu te souciait autant de ta sœur.

- Tu pensais mais les apparences sont trompeuses. Tu me laisse écouter le cours maintenant ?

Il a sourit. Il était trop mignon, et il n'était même pas vexer par ce que je lui disait. La plupart des garçon aurait réagit avec une moquerie, ou de l'agressivité mais pas lui. J'allais regretter toute ma vie de l'avoir envoyer bouler, mais je n'avais pas eu le choix, ma timidité avais gagné, une fois de plus. Je vous ai dit que je ne supportai pas ma sœur, mais dans ces moments qu'est ce que j'aimerais lui ressembler.

Leur VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant