Leur Vie

Mercredi 19 mai, 13h18 [Salomé]

J'étais toujours à l'école à cause de ma retenue. Celle-ci commençait à 13h20, je commençais donc à me rendre dans la salle de classe où elle avait lieu. Aujourd'hui ça ne me dérangeait pas d'avoir retenue. Je ne voulais voir personne, surtout pas ma mère et ma sœur. Je suis donc entrée dans la classe. Je me suis arrêtée net. Deveniez qui était là ? Anthon. On m'avait lancé un sort ou quoi ? Pourquoi est-ce que je me retrouvais toujours avec lui ? J'ai fait le plus beau faux sourire que je pouvais et je suis venue m'asseoir sur le banc à côté du sien. Si j'avais peu je me serrais mise à l'autre bout de la salle et j'aurais écouté de la musique, mais nous n'étions que deux dans le local. Il a répondu à mon sourire.

- Salut.

- Salut.

- Tu es en retenue ?

Non non, je viens admirer la salle.

- Oui.

- Tu as fait quelque chose de mal ?

- Arrivée tardive.

- Hin. C'est bête ça.

- Oui.

Je ne répondais que par oui ou par non. Il devait vraiment me prendre pour une cruche, une fille sans aucune conversation. J'évitais de le regarder. J'étais sure que j'étais toute rouge.

- Tu es au courant de l'histoire que j'ai fait avec ta sœur ?

- Non

- Elle a péter un câble parce que je lui ai demandé où tu étais .

- Ha.

Anthon s'inquiétait pour moi ? Il ne s'en rendait pas compte mais la phrase qu'il venait de me dire me faisait exploser intérieurement de joie.

- Je ne comprends pas ce qu'elle a contre toi. Tu m'as l'air plutôt sympa.

Décidément Anthon devait être l'homme parfait. Il ne m'avait fait aucune remarque sur le fait que je ne parle pas beaucoup ou un autre truc dans le genre.  

- Je pense que ta sœur tourne pas rond. Tu aurais du voir comme elle m'a insulté alors que je faisais que lui demander de tes nouvelles.

Plus il parlait plus il me mettait à l'aise.

- Ca ne m'étonne pas. Ma sœur me hait depuis toujours. Elle est pareille que moi physiquement, mais mentalement c'est mon parfait opposé.

- Je te préfère toi.

Un professeur est arrivé et nous à donner les instructions sur le travail à faire. Notre discussion a donc du se terminer sur cette phrase que jamais je n'oublierais.