Yellow

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Je ne peux pas exactement te dire quand j’ai remarqué sa présence. Je crois que prise dans l'euphorie de la découverte des feuilles, je me suis cloîtrée dans ma bulle.

Mais, tout à coup, l’apparition d'une source de lumière quelque part dans ce vide se fit évidente.

Je sentais ses rayons effleurer ma peau, mes poils se redressant à son approche. Il me semblait que le blanc s'éclaircissait à son passage.

Il était là jaune dans un ciel immaculé. Le soleil. Une apparition divine.

Malgré tous mes efforts pour continuer de le fixer, je fus forcée à détourner les yeux.  Sa magnificence m'éblouissait. Je clignai plusieurs fois des paupières, des taches brunes envahissaient ma vision.

Debout en face du soleil, je m'étirai doucement. Cela ressemblait tellement à un matin ordinaire, je serais allée à la douche, aurais pris mon petit déjeuner puis aurais attendu ta venue.

Mais je suis là seule au pied d'un arc-en-ciel, entourée d'un espace blanc, marchant sur un tapis de pétales de roses et de feuilles mortes tout en contemplant le soleil. Comment avons-nous pu en arriver là ?

Mes joues commençaient à s'humidifier, la rivière prenant source dans mes yeux les inondait.

C'était dû à la lumière, je te jure. De toute façon je suis imperméable maintenant, plus aucune émotion ne m'atteint.

J'essuyai brusquement mes larmes, ces traîtresses.
Je recommençai alors à contempler ce drôle de paysage. Je remarquai soudainement quelque chose. Elles étaient là. Les commissures de mes lèvres se relevèrent pour former un semblant de sourire.

Il y avait des ombres !  C'était logique après tout mais pour mon esprit cela était la révélation du siècle.

Je me sentais... humaine et proche de l'humanité. Il n'avait plus rien de réel ici puis grâce à l'arrivée de cette lumière, tout semblait plus vivant.

Ce faisceau jaune illuminait ce monde. Le jaune illumine le monde.
Il y a, celui-ci, le jaune soleil.
Celui qui nous sert de guide pendant la journée et qui nous manque la nuit. Celui qui réchauffe les corps et les cœurs. Celui que l'on regarde sombrer dans la mer.

Il y a le jaune blé. Celui qui représente l'été et les vacances. Celui que l'on écrase avec nos vélos ou quand on installe notre nappe pour pique-niquer. Celui de tes cheveux.

Il y a le jaune or. Celui des rois et du prestige. Celui qui brille assez pour attirer pies et humains. Celui fruit de tant de convoitises et de tant de malheurs dans le monde.

Il y a le jaune orange. Celui des couvertures des oeuvres d’Agatha Christie qui peuple mes étagères. Celui des oranges sans colorant ou maquillage, sans artifices, elles se dévoilent à nous. Celui de la franchise mais aussi de l'infidélité, trop de paradoxes.

Il y a aussi le jaune Noam. Celui des rayons du soleil se reflétant dans tes yeux. Celui des étoiles brillant sur ton mur. Celui des fleurs que j'ai mises sur ta tombe.

Me croiras-tu si je te dis qu’aussi soudainement qu'il était arrivé, le soleil disparut ? Tout redevient froid, glacial.

Un monde sans soleil se meurt.
Comme un monde sans toi.

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Image  : Pixaby
Vidéo  : towards the sun de Rihanna.

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Hello, comment allez-vous ?

Ça fait presque une semaine que je n'ai pas publié, je m'en excuse !

J'ai écris cette partie à ma fenêtre contemplant le ciel gris, j'étais pas trop dans le thème...

Surtout n'hésitez pas à commenter parce que je me prends beaucoup de vents sinon...

Donc qu'avez vous pensé de cette partie ?
Je voulais la sortir bien avant mais j'avais pas d'inspiration.

Et le lien entre la musique et le chapitre ? C'est pas super compliqué cette fois 😂
J'ai pas eu de réponses la semaine dernière, cela veut-t-il dire que vous sécher ?

Et pour Nakyes as-tu trouver ta citation dans le texte ?

Voilà c'est tout ! À très bientôt !

RainbowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant