Assez cherché. D'une place, d'un mérite, d'un piètre trône d'un palais ou d'une casse, je me suffirai, que l'on m'y emmène que je puisse enfin y perdre la face. Y révolter mes idées endormis de tout cet époque de léthargie, de ces pieds trop sur terre pour fertiliser ma folie, j'en ai assez pour finir mon existence ici, pour m'embraser dans un désespéré éclat de vie. J'en ai assez gardé pour égayer ma personne pendant des décennies, toute ces conneries, cette stupidité maladive qui dérange tant autrui. Liberté illogique je te désire, laisse moi succomber a mes délires, mes instincts, ma non envie de grandir. Je viens, j'accours en entamant ma personne chaque jour, une plaie, une lâcheté confié au palier, un pas de travers, un monde mis de côté, une cicatrice, un balafré, une solitude, un isolé. Seul avec toi, l'on grandira la portée de mes gestes, je resterai le plus marquant des souvenirs. Quitte a retourner ma veste, a me détruire. Quitte a me faire détester. Quitte a mourir. Folie emporte moi, sans toi j'ai peur d'en finir.
