J'aimais penser que la vie était rose,
Mais le seul rose est cette lueur pâle
Dans ton regard qui, piquant telle une rose,
Se pavane d'étal en étal.
J'aimais penser que la vie était belle,
Mais après maintes réflexion,
Malgré le fait que le manque et bien et bel
Là, je redoute qu'elle le soit avec de telles tensions.
Ô ! Venez à moi cher inconnu,
Je ne crois en plus rien encore moins en l'amour,
Cette chose si frêle et tellement fendue,
J'aimais penser qu'il allumerait ma tour.
Ô ! Partez loin de moi,
Je ne pourrais vous apporter joie,
Mais seulement malheur
Car celui-ci hante mon coeur.
J'aimerais penser que la vie sera longue,
Mais en ces temps tout change ;
Même de simples songes si fragondes,
Car nous serons finalement tous anges.
J'aimerais penser que je ne serai plus seule,
Plus seule à vagabonder dans mes pensées,
Mes pensées si intimes et si veules,
Rien qu'à l'idée cela m'en fait frissonner.
Ô ! Fuyez tantôt !
Ne la voyez-vous pas arriver si vite ?
J'ai tellement peur de partir si tôt !
Partez avant que la brume ne vous abrite.
– Et laissez moi fuir dans les bras d'Aphrodite...
Lisa G.