Le jardin enchanté

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Lorsque le marchand arriva devant le palais, deux larges portes s'ouvrirent et il entra. Il traversa plusieurs pièces décorées de mosaïques et arriva dans la cour intérieure. Là, il découvrit un paysage enchanteur. Ce lieu était loin de l'effervescence du souk, loin des odeurs parfois agressives des épices, loin des cris des différents marchands voulant attirer l'attention. Les seuls cris que l'on entendait ici étaient ceux des oiseaux, si apaisants, si insouciants. À ce joyeux fond sonore s'ajoutait l'écoulement paisible de l'eau de la fontaine, là, juste au centre du jardin. De cette fontaine partaient quatre allées recouvertes de carrelage bleu azur et séparant quatre parterres de fleurs. Ces fleurs étaient belles comme le jour. Rien qu'à les regarder, le marchand était rempli de joie. Il y en avait des centaines, des milliers ! Les couleurs se superposaient, se mélangeaient, se dédoublaient, se séparaient parfois... Là-bas, au fond, derrière le lilas, on apercevait un banc où l'on pouvait se reposer. Et le marchand était là, debout sous le porche aux motifs géométriques, à contempler ce paysage, et il était enfin en paix.

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