Partie 8

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Jusqu'au moment où il me dit

Lui : mais putain t'es une meuf arrête bordel ça me rend fou de te voir faire ca
Moi : mais t'es qui au juste pourquoi tu te mêle de ma vie comme ça j'ai pas besoin de toi je suis assez grande pour me débrouiller toute seule.
Lui : putain sors de ma tête sort de ma tête

J'avais pas compris il parlait tout seul et me demander de sortir de sa tête mais je comprenais pas

Moi : comment ça sortir de tête
Lui : mais tu comprends pas j'ai l'impression de voir tout le temps chaque minute je sais pas ce que tu m'as fait ça fait que deux jours que je te connais tu veux pas sortir de ma tête pourtant des meufs j'en ai vu devenir des putes même faire des missions de livraison ce que tu veux j'en ai vu passé mais toi putain vas-y dépose-moi

Et sans un mot il est sorti et m'a laissé perplexe  ça faisait que deux jours qu'il me voyait, des à présent je vais l'esquiver je suis pas là pour être dans le social.

Il est descendu de la voiture je suis rentré chez moi je me suis posé dans ma chambre j'ai repris mes cours je devais pas louper mon année je voulais rendre Fière ma mère.

Je vais pas vous raconter jour par jour cette routine a duré quelques temps une semaine deux semaine puis trois nous en sommes à  la quatrième semaine cela va bientôt faire un mois que je travaille pour Toufik, j'ai revu Karim mais je l'esquivais lui me regardais avec pitié puis avec haine je détournais le regard il est hors de question de tomber sous son charme je n'ai pas le temps de penser à ça

j'étais payé par semaine j'avais dit à ma mère que j'avais trouver un petit emploi étudiant qui s'adapter à mes horaires c'est le cas de le dire, l'argent facile c'est hallucinant j'étais très bien payé je donnais à ma mère petit à petit pour pas qu'elle s'en rende compte parce que elle est pas bête elle sait qu'un emploi étudiant ne gagne pas des millions. Plus on avançait plus j'évoluais dans le monde de la bibi, Toufik était satisfait de mon travail.

Aujourd'hui il m'envoie un msg pour que je passe à l'appartement je devais sûrement récupéré ma paye donc j'y vais après les cours ma mère pensait que je devais travailler jusqu'à ce soir donc tout était bon. Je suis devant cette porte 35 je repense à comment j'en suis arrivé là j'en suis pas fière mais voir le sourire de ma mère fasse aux dettes qui commence à se régler me faisait tout oublier.
Je rentre je vois Karim les mêmes regards que d'habitude mais je ne fais pas attention, je rentre dans le bureau de ce cher Toufik et là il me propose quelque chose que j'avais jamais envisagé..

Chronique de Soukaïna: Pour le bonheur de ma mère.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant