15.Renard

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L'Assemblée se tue, me regardant avec de gros yeux. Un brouhaha s'éleva et je pus décerner quelques phrases comme: «un renard...blanc?... Je n'ai jamais vue ça... Il est magnifique... »

Le majestueux renard blanc se rapprocha de moi, me contourna puis se transforma en jeune femme, avec de grand yeux bleus et de long cheveux blancs.
Je voulus me retourner mais celle-ci me retins par les épaules, avec une douce lueur dans son regard, me forçant à faire face à la foule. L'attroupement s'était d'ailleurs divisé en quatre, laissant un couloir entre chacun.

Je dirigeai mes prunelles vers Peter qui me regardait avec calme, mais, une pointe de peur pouvait se lire au plus profond de ses yeux.

Une main froide dans mon dos me fit sortir de mes pensées. La jeune femme aux yeux bleus releva mon t-shirt et me fis signe de l'enlever. Je m'exécutai, en rougissant devant tous les yeux qui me regardaient mais, à mon plus grand bonheur, tous les visages restèrent impassibles.

Je sentis deux bras passer sous mes aisselles et me tenir fermement.
Je ne comprenais pas jusqu'à ce que, tout à coup, une vive douleur embrasa mon épaule droite, mais qu'etai-ce?
Je hurlais tellement la douleur était forte. Mes jambes rompirent sous mon poids et les deux hommes me retenirent. La douleur s'empara de mon corps entier, coupant presque ma respiration. Ma tête tournait et j'avais perdu presque la quasi-totalité de mes sens. J'allais m'évanouir.
Soudain, deux main l'entourèrent le visage ce qui me fis relever les yeux; c'était Peter.

Qu'avait-il? Il semblait inquiet.

-Gween, je t'en pris reste forte..., soufla-t-il, ne tombe pas dans les pommes!

Toute ma concentration était focalisée sur lui. Pourquoi disait-il ça?

-On a besoin de toi..., continua-t-il, ...surtout moi...

Le jeune homme s'empourpra légèrement mais je n'eu pas le temps de le voir plus longtemps car les deux paire de bras qui me retenaient jusqu'à présent, me lâchèrent.

Je m'ecroulai sur le sol, haletante.

Élisabeth se plaça à quelques mètres de moi, avec la jeune femme aux cheveux blancs et une personne portant un masque en forme de renard.

Je plaçai le reste de mes forces pour me lever et avancer jusqu'à eux. Mes mains reposèrent dans les leurs et un puis de lumière jaillit, aveuglant toutes les personnes présentes.
Cette force devint une chaleur qui entoura mon corps entier, me revigorant avec douceur et délicatesse, comme un voile. Une sensation de réconfort et d'apaisement s'empara de moi.

Enfin, notre cercle se sépara; la jeune fille repris son apparence de sage âgée et se plaça derrière moi avec le masqué et Élisabeth vint à ma gauche, me tendant des habits. Je les mis rapidement et notre chef commença :

-Bien! Voici les résultats : Gween Zoaldiek, ici présente, à réussi le teste et donc, sera affectée au groupe renard avec... Les Élites.

Un blanc s'empara de la salle pendant plusieurs minutes quand, soudain, une protestation s'éleva de la foule:

-Comment ça, dans les "Élite" ? On travaille dur chaque jour pour attendre ce grade et maintenant, mademoiselle se pointe comme une fleur et accède au rang dès son entrée ? Non mais je rêve! Je parie que tout ça est la faute de Lise, car c'est son amie! Je l'ai vue traîner avec elle!

Tout l'attroupement commença à se plaindre, à grogner et à cracher sur Lise et Élisabeth.
Je me tournai un instant vers notre chef pour lui souffler:

-Mais... Pourquoi accusent-ils Lise?

-Parsque... (Elle mît une pause avant d'articuler) C'est ma fille.

La phrase résonna plusieurs fois dans ma tête avant que j'en comprenne entièrement la signification.

-Votre... Fille?

Une exclamation me fit sortir de mes pensées:

-Elle est là !

Le jeune homme, plutôt costaud, blond aux yeux noirs pointa du doigt une jeune fille châtain, aux yeux verts, apeurés; Lise.

-Attrapez-la!

Plusieurs personnes se ruèrent sur mon amie et la plaqua contre une mur.

-Arrêtez!, cria Élisabeth avec des yeux emplis d'inquiétude.

La foule se referma sur Lise avec des milliers de protestations commes: «Avoue que c'est toi qui à demandée!» ou « de toutes façons, on va te boxer jusqu'à ce que tu craches le morceau, s*lope»

Notre chef hurlait a s'en arracher les poumons mais personne ne l'écoutait.

-On s'en fou que ta mère soit notre chef, on veut juste que tu arrêtes de te foutre de nous!

La colère montait en moi. Pourquoi s'en prenaient-ils a elle? Ce serai plutôt moi leur victime!

-Allez ! Vas-y! Crache la vérité !

Je vis le blond s'approcher de la jeune fille et la gifler.

Je serrai les points. C'était la goutte de trop. Je tournais la tête et vis Élisabeth...vraiment en colère. Une lueur meurtrière animé son regard. Elle se tourna vers moi et articula (on pouvait voir quelle se maîtrisait au maximum pour ne pas exploser):

-Intervient... S'il te plais... Sinon...

J'acquiessai puis descendue de l'estrade. À mesure que j'avançais, la force gonflait en moi. J'arrivai enfin à la hauteur du garçon blond et de Lise, bloquée contre le mur.

Le jeune homme s'apprêtait a lui asséner un coup droit mais je lui attrapai le poignée. Il se tourna vers moi, contrarié et une fraction de seconde plus tard, je lui assemai mon point en plein milieu de son visage, dégageant toute la fureur qui était en moi.
Le jeune homme vola a travers la pièce et s'écrasa contre le mur opposé.

Alors, je me tournai vers la foule et lança d'une voie forte:

-Qui veut être le suivant!?

~~~~~
Coucou tout... Hey, me regardez pas comme ça!

Okokok... J'ai mis un peu de temps à écrire le chapitre (ou alors... Était-ce une flem passagère?)
... Mais bon! Le tout, c'est qu'il soit arrivé à bon port!

Sinon...

MERCI!!!! AU MON DIEU! HO MON DIEU ! HO MY GOD! HO MY F*KING GOD! DIOS MIO!

ON A DEPASSE LES 400 VUES!!!!

HO MY GODNESS!!!

JE VOUS ADORE MES COCOS ADORÉS !

Je suis trop émue... 😿👍💜💙💜

Bonne soirées mes loulous! Et merci encore!

Bisous!😺😺😺😻😻😻👋👋👋

1 026 mots 😤😤😤 !!!

Prisonnière de SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant