Paris, 7 mai 2018, 06h 07
J'ouvris les yeux et me redressa vivement, heureux d'avoir à vivre une journée comme celle-ci. Je fus surprise de ne pas avoir à réveiller Aréhna, comme je le faisais habituellement, celle-ci étant déjà vêtue de son costume et en train de souligner ses yeux noisettes avec un trait fin de crayon et plusieurs couches de mascara pour amplifier son regard qui virait à l'or avec le soleil qui illuminait timidement la pièce de ses premiers rayons du jour. Après avoir fini de maquiller ses yeux elle se retourna vers moi et afficha un grand sourire.
- Je t'ai ramené une pomme pour le petit-déjeuner, dit-elle simplement.
J'agrippa le fruit défendu et le fixa.
- J'aime les pommes, ajoutai-je solennellement.
D'un geste théâtrale Aréhna, mit les mains autour de son visage, affichant une expression surprise et avec son costume la scène d'autant plus comique.
- Je ne le savais point, pourquoi ne m'en avez vous jamais parler? Vous savez pourtant bien que je ne vous juge pas! Car je sais que votre amour se porte sur les kiwis et les divers fruits exotiques!
Nous éclatâmes de rire, sans se soucier de notre grâce qui s'était , sans doute, envolée dans une contrée très lointaine.
Après avoir engloutit mon fruit et une barre de céréale qui croupissait au fond d'un sac. J'enfila ma robe, mes jupons et d'une façon bien plus simple qu'à l'époque, car il n'a suffit que de passer mon corset au dessus de ma tête pour le glisser sur ma taille. Sa matière en stretch permis de le coller à mon corps sans avoir à devoir le serrer et qu'il m'empêche de respirer, puisqu'évidemment le mien comme celui d'Aréhna vient d'Amazon, blédardes jusqu'au bout.
Ma robe était néanmoins faite avec soin. Entièrement en coton blanc, un col en dentelle la surplombait. Le bas de la robe était assez simple et en dentelle. J'avais opter pour une robe sobre mais, sans vouloir me venter, magnifique ! En fait il est possible que je m'en vente un peu... Les jupons ajoutaient un côté un peu plus raffiné à toute cette modestie. N'étant pas une coiffeuse très douée, je dirais même catastrophique, je m'étais contentée d'un chignon, fait à la va vite et pour faire genre j'y avais passer des heures j'avais noué un ruban de dentelle.
En ce qui concernait le maquillage je n'avais pas eu besoin d'abuser sur le fond de teint porcelaine ayant déjà la peau très pâle. Pour contraster avec elle je posa un rouge à lèvres carmin sur mes fines lèvres. Deux fins traies de liner vinrent souligner mes paupières et bien sûr pour finir, le mascara.
- Je suis prête !
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LES LARMES DE VERSAILLES
Historical FictionNous levions nos yeux au ciel, ou plutôt vers le saule, il pleurait. Des larmes chaudes et humides nous tombaient sur le visage, et même si les gouttes n'avaient pas encore toucher le banc en bois sur lequel nous étions assises, celui-ci devenait é...