Heaven Sent

14

Ça fait même pas une heure que nous sommes avec le couple et j'en ai déjà marre. Louis me masse la cuisse avec sa main sous la nappe tandis que Jack ne parle que de lui. On ne peut pas parler d'autre chose ? Évidemment non jack est là.. Nous sommes même pas Samedi qu'il nous a rejoins.
-Et vous hum...
-Louis dit il.
-Ah euh oui ! Exact ! Vous faites quoi dans la vie ?
-Rien du tout mon père est assez riche pour que je vive une vie de rêve répond Louis assez fermement en lui adressant un beau sourire.
Je lui pince la cuisse et ma main glisse au mauvais endroit ce qui le fait grogner et inspirer profondément. Son regard me tombe dessus et j'en suis extrêmement gênée.
-Désolée soufflais je.
Il sourit de travers et sa fossette toujours aussi craquante apparaît. Ohlala ce sourire est juste sublime. Comment voulez vous résister à cette bouille d'ange au cheveux longs bouclés ? Ça m'est juste impossible !
-Ha c'est.. intéressant. Moi je travaille dans l'entreprise de mon père. Il va me la léguer je suis son héritier. C'est Holly Entreprises.
-Connais pas.
Jack hausse les sourcils et se tourne vers Marie.
-Bon ! J'ai sommeil ma chérie , si nous allions nous coucher ?
Elle se lève et le suis disparaissant dans le couloir. Elle ne me dis même pas bonne nuit.. super le retour du grand amour !
-Tu avais raison me surprend Louis. Je crois que la fin de tes vacances va se passer uniquement avec moi.
-Ça ne me dérange pas bien au contraire !
Il sourit à nouveau et je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Il est surpris mais accepte avec joie ce baiser passant sa main dans mon dos. 
-Mais que ce passe t'il Darcy ?
-Rien je t'aime c'est tout !
Son regard est plus intense, je tomberai presque dans ses bras sans me relever.
-Tu veux faire quoi maintenant ? Dit il d'un air provocateur.
-A 22h ?
-Oui.
-Rien que tu puisses finir en une demi heure.
- Comment ça ?
-J'ai besoin de dormir je suis crevée.
-Bien Madame suivez moi. Oh non attendez je vais vous porter à votre chambre !
Je me pouffe de rire mais me laisse surprendre lorsqu'il m'attrape par les jambes et me porte dans le long couloir où nous croisons son pote Brian. C'est vrai qu'il le regarde avec envie celui là.
-Il est déjà pris criais je.
-Mais tu es folle !
L'homme se cache derrière son bureau et fait style de lire à un bouquin. Je passe mes mains dans les cheveux de Louis essayant de les tresser. Il secoue la tête dans tous les sens mais arrête net. Il aura cette tresse de toute manière ! Je l'aide à ouvrir la porte et nous rigolons en entrant dans la chambre, c'est vrais que c'est compliqué s'ouvrir une porte lorsqu'on porte quelqu'un en plus ! Nous rentrons dans la chambre et je l'entend fermer la porte derrière moi. Il me rattrape et me pousse sur le lit où je m'y écroule littéralement.
-Et alors on ne tient plus sur ses pieds ?
-T'abuses!
Il rit et retire son t-shirt le posant sur le lit. Mon regard revient de nouveau sur ce papillon mystérieux et ses branches de lierre. Il me rejoins sur le lit et j'arrive à le retourner. Changement de situation. JE prend le contrôle. Je pose mes mains sur les oiseaux en haut de son torse.
-Pourquoi les oiseaux ?
-La liberté.
Je me mordille les lèvres et je le sens se tendre sous moi, ses mains le longs de mes hanches.
-Et lui ? Dis je en laissant glisser mes mains sur ce papillon.
-Lui ? (Il en fait de même ce qui le rend irrésistible et continu. )C'est ce que je ressens quand je suis avec toi.
Je plisse les yeux et descend encore plus bas.
-Et celui ci ?
-Doux comme une caresse dit il en chantant.
Je ne sais quoi répondre et regarde cet homme allongé juste en dessous de moi. Je ne peux résister à cette attraction qu'il émet à mon corps.
-Et toi tu en as Darcy ?
-Des tatouages ?
-Oui , montre les Moi. Je suis sure que tu en a au moins un.
-Oui j'en ai trois. Déjà lui dis je en tournant mon poignet.
-Une encre ? Regarde j'en ai une mais ici, par contre sans les roses. Je sais que tu aimes les roses rouges je t'en apporterai chaque matin si nous vivions ensemble. Tu en aurai des centaines dans la maison ça serai une maison avec des roses dans toutes les pièces.
-Ça ferai peut être beaucoup imaginant une grande maison et des bouquets partout.
-C'est vrai ! Mais si tu aimes ça alors je t'en offrirai toute ta vie.
-Tu arrives à te représenter bien loin toi !
Je m'écroule sur lui et pose la tête contre son cœur. Il bat lentement et ma respiration se cale avec la sienne. Ses bras parcours mon dos et me remontent peu à peu mon t-shirt.
-Pas toi ?
-Pas là de suite mais si tu me demandes ce que je vois dans trois ans je dirai nous deux.
-Ah oui ?
Ses mains arrivent jusqu'à mes épaules mais je reste lourde sur lui.
-J'aimerai te donner tellement plus Darcy.
-Tu en fait déjà pas mal depuis qu'on se connaît !
-Oui mais je veux dire tu mérites encore mieux !
-Ça me suffit largement dis je en me rasseyant sur lui.
Son regard s'adoucit j'en suis apaisée.
-Tu en es sure ?
-Oui ! Après ce que j'ai peur c'est de me retrouver vendredi prochain...
-Vendredi ?
-Oui..
Je m'assois à côté de lui me recroquevillant sur moi même et perd son regard. Sa main se pose sur mon bras et il se redresse contre moi.
-Qu'est ce qu'il se passe vendredi ?
-Je reprend l'avion direction Manchester. Je travaille lundi 3.
Il ne répond rien mais soupire longuement caressant mon bras. Je n'arrive pas à imaginer ce qu'il se passera vendredi s'il viendra avec moi ou si je repartirai seule d'ici ce lieu si paradisiaque. Je ne sais pas comment je réagirai s'il ne vient pas. Je ne veux peut être pas m'imaginer partir sans lui. Je le prend dans mes bras et me couche avec lui posant de nouveau ma tête contre son cœur. Je me sens si bien avec lui et il tient tellement à cet endroit auprès de son père, la crique où il a l'habitude d'aller , ces grandes forêts , la mer c'est si beau par rapport à Manchester. Il fait gris les forêts sont belles mais rien à voir avec ici. Je ne veux même pas savoir sa décision mais je sais qu'il réfléchit déjà à cela. Il va sûrement me demander de rester mais ça sera pareil pour moi... je ne peux pas abandonner mon père et encore plus mon travail. J'en tremble presque et il me serre encore plus contre lui restant silencieux.