One love one lie

Chapitre 39

"Salut, c'est Anna." le saluais-je.

"Salut. Ça va ?" me répond-il

"Oui et toi ?"

"Ça va."

"Hum..." commençais-je."Je crois qu'il faut qu'on ai une petite discussion..."

"À propos de...?" me questionne-t-il.

"À propos de ce qu'on s'est dit à la soirée d'Halloween. Enfin si tu t'en souviens..."

"Ah oui... c'est vrai... oui je m'en souviens, mais comme ça fait déjà une semaine je pensais que tu voulais pas en parler."

"Si... c'est juste que j'ai pas trop eu le temps." lui expliquais-je.

"Alors...?"

"Alors je voulais juste que ça soit clair. Je t'apprécie beaucoup mais comme ami, rien de plus. J'espère que tu comprends et que ça te dérange pas..."

"Hum... pour tout te dire, c'est vrai que tu me plaisais bien, mais je pense pas que ça aurait pu aller plus loin de toute façon. Je veux dire, t'étais la nouvelle et t'es jolie alors c'est normal que j'ai été attiré, mais au fil de temps je me suis rendu compte que c'est rien de plus. T'es et tu restes une amie."

Je relâche mon souffle que je retenais sans me rendre compte depuis le début.

"Tant mieux alors. Je suis contente qu'on ait mis les choses au clair."

"Moi aussi. Mais dis moi, j'avais peut être un peu bu mais je me rappel avoir compris qu'il y avait quelqu'un... je me trompe ?" me demande-t-il d'un air malicieux.

Avant j'aurais eu peur de lui dire que c'est Tobias, mais après les révélations que nous venons de nous faire, ça n'a plus aucune importance. Même si je suis quand même un peu gênée.

"Heu... oui c'est vrai..." lui confirmais-je.

"Et c'est qui ? Je le connais ?"

"C'est Tobias" lâchais-je après un temps.

Quand je lâche ma bombe je ne l'entends plus à l'autre bout du fil.

"Kevin ? T'es toujours là ?"

"Oui oui. T'es sérieuse ? Tobias... mon cousin ?"

"Oui."

Il reste un temps silencieux, comme s'il réfléchissait.

"C'est vrai que vous étiez hyper proches lors de son anniversaire déjà... Ouais en fait en y pensant vous êtes proches à chaque fois que je vous vois ensemble." ricana-t-il "Et tu compte lui dire quand ?"

"En fait... on est ensemble..." lâchais-je.

Là c'est le silence radio. Je pourrais presque croire, si je n'entendais pas sa respiration, qu'il s'est évanoui ou un truc dans le genre.

"Kevin ?" l'appelais-je.

"Ouais, ouais,... tu veux me tuer c'est ça ?"