L'ancien manoir

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Les yeux fermés, je veux revoir ces souvenirs, Ces ombres enterrées que j'ai laissé périr Partie depuis ce vœu de ne plus revenir,Malgré nos chers adieux, je reviens te relire

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Les yeux fermés, je veux revoir ces souvenirs,
Ces ombres enterrées que j'ai laissé périr
Partie depuis ce vœu de ne plus revenir,
Malgré nos chers adieux, je reviens te relire

Les mêmes sensations, la même solitude,
Je la ressens déjà, cette ferme tension,
Déprimant prélude tant dénué d'attentions
Qui me faisait souffrir, pâlir de servitude

T'ai-je manqué, démon ? au fond je sais : c'est oui.
M'as-tu manqué depuis ? Ma foi, Tu sais que non.
Mais je ne peux oublier ces maux ancrés, enfouis,
Ces fourbes inoubliés susurrant mon prénom

J'entends leurs vils soupirs murmurer : homicide
Hurler ces mots au mur qui réveillaient mes peurs,
Tentant d'éveiller ceux que je disais des heures,
Quand mon coeur écrasé clamait en pleurs : suicide.

Mais j'ai fait du chemin, loin de ces sombres plaintes,
La preuve vieux refrain, me voici en ton sein.
J'ai fui tes bruns desseins, les oeuvres de ta crainte
En Lui tenant la main pour un meilleur destin

Aujourd'hui j'espère, je ris de vie, je rêve,
J'aimerais qu'au puits de mes oublis tu crèves.
Puisqu'un avant est utile pour un demain
Je te tends ma mémoire très cher, pas ma main.

Une pauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant