Chapitre 11: La fausse excuse inutile

12 1 2
                                    

-ON VA A PARIS MA POULE, nous exclamons nous ensemble.

Le reste de la soirée se passa comme d'habitude. Je rentrai donc chez moi à la fin de mon service et je suis allée me coucher, heureuse d'avoir atteins tous mes objectifs d'aujourd'hui.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me suis réveillée le lendemain (mercredi) à 8h aujourd'hui je commence à 9h et j'ai sport. Avant le sport ce n'était vraiment pas ma tasse de thé, et j'étais vraiment nulle, mais cette année ma prof est super et en plus j'ai des bonnes notes ;D .

Je me réveille alors de bonne humeur, je prend mon p'tit dej puis me dirige vers la salle de bain, je me fais une queue de cheval haute me change puis prépare mon sac de sport. Ensuite je sors de chez moi en criant fort "à ce soir" puis, pour la première fois depuis longtemps je me dirigeais gaiment vers le lycée.

Je rentre dans la salle de cours, parce que avant le sport on a espagnol, et je m'assis à côté de Marinette. On était en train de se dire bonjour et de se raconter des banalités quand ce con s'est assis à côté de moi. Je sais vraiment pas ce qu'il a avec moi mais ça commence vraiment à m'énerver.

-Qu'est ce que tu veux, lui dis-je agacée.

-Mais c'est qu'elle mord dès le matin, s'exclame Augustin.

Je souffle fortement d'agacement.

-T'as vraiment quelque chose contre moi toi.

-Non c'est juste que je ne comprend pas pourquoi tu me colles autant.

Il me regarda alors avec son petit sourire en coin qu'il croit craquant mais qui, pour moi, ne l'est pas.

-Je ne sais pas moi-même en fait, tu m'attires, oui clairement, c'est ça, tu m'attires, m'annonce t'il comme si il venait de découvrir ce qu'il ressentait pour moi.

-Non mais j'en reviens pas, tu joues encore les lovers, je crois que je t'ai déjà dit que ça m'énervais.

-Lovers, mais qui utilise ce mot.

-Moi, il me sert à désigner les imbéciles qui se croient irrésistibles.

-Oh!! Tu viens de réduire mon coeur en miettes, tu sais j'avais pensé cette réplique toute la soirée, dit-il en se tenant la poitrine comme si il avait mal au coeur.

-Je suis désolée que ça n'ait pas marché t'auras peut-être plus de chance avec une autre fille.

-T'es vraiment dure à impressionner toi hein.

-Oh tu vas pas me faire croire que personne t'as encore fait ramer autant que moi, lui dis la moue faussement triste.

-Eh bien en général elles succombent toutes à mon sourire ravageur la première fois, me dit-il avec son sourire en coin.

-Pitié, dis en levant les yeux au ciel.

Je me suis reconcentrée sur le cours, puis le sonnerien a retenti et nous sommes sortis de cours.

-Je croyais qu'il ne t'intéressait pas, me dit Marinette avec un air boudeur.

-Mais il ne m'intéresse pas, et j'essaies de lui faire comprendre mais ça n'a pas l'air de rentrer dans son cerveau.

-Peut-être que si tu l'ignorais ça rentrerait mieux, s'énerve Marinette.

Elle accélère la cadence et part tout droit.

-Mais Marinette, attend, Marinette!!!!! Ecriai-je.

-Ba alors, on se fait abandonner par ses amies.

C'était comme une seconde vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant