Ça a été un peu long mais j'ai publié un Os ! Un WooGyu en plus si c'est pas beau ça. J'espère que la tournure des événements ici vous plaira !
Quasimollo
Il saisit son plateau sans grand entrain. La nourriture de la cafétéria n'était pas mauvaise en temps normal, mais Myungsoo dut avouer que ces patates en poudre, ces légumes surgelés et ces espèces d'étranges saucisses n'attisaient pas son appétit. Dépendamment des jours, les élèves avaient droit à des délices ou à des horreurs gastronomiques. Le budget ne permettait pas ce luxe, mais étant affamé, il se résigna à le manger.
Deux semaines s'étaient écoulées depuis, et son quotidien était probablement au maximal de sa normalité. Il avait fini par offrir un ensemble de lego à Minsu pour son anniversaire, qui avait évidemment adoré. Depuis, elle ne lâchait plus ces petits blocs au détriment des peluches et poupées offertes par les autres membres de la famille. Intérieurement, ça le faisait rire de voir sa mère se prendre des blancs lorsqu'elle tentait de convaincre Minsu d'essayer un autre jouet. Personne ne savait si c'était dû à une réelle préférence ou seulement parce que ça venait de Myungsoo. Du côté à Sungyeol non plus, les choses n'étaient pas très différentes. Après être resté quelques jours à distance suite à l'intervention de Woohyun, il reprit ses habitudes de le traquer pour lui parler. On en était presque au même point qu'il y a deux semaines, car de nouveau il insistait vivement. Woohyun, lui, ne daignait pas lui accorder un regard comme auparavant. C'était ce qu'il souhaitait, d'un côté. Mais de l'autre, sa conscience lui envoyait des signaux d'alerte en lui ressassant encore et encore la séquence avec le Woohyun en furie, bien qu'elle restait la même d'une fois à l'autre, convainquant Myungsoo de rester à l'écart de toute façon.
Myungsoo débarrassa son assiette quelques minutes avant de quitter la cafétéria. Il avait passé une vingtaine de minutes à trainasser sur des jeux, n'ayant pour une fois pas la tête à étudier. Il avait une seconde heure et demie à passer avant son dernier cours du jour. La bibliothèque, longeant le corridor suivant la cafétéria, ne lui tentait pas vraiment aujourd'hui, alors il bifurqua à gauche pour se rendre à son casier. Étonnement, peu d'élèves avaient recours à des casiers depuis quelques années, d'où l'inexistence d'une salle entièrement dédiée à ceux-ci. Ils sont simplement éparpillés un peu partout, et Myungsoo possédait certainement la palme d'or du coin le plus isolé ; dans l'aile A du premier étage, il n'y avait que la bibliothèque, la cuisine du personnel, l'auditorium et des toilettes mixtes rajoutées l'an passé au cours d'énièmes rénovations. La grande majorité du budget de l'école devait y passer, après réflexion de sa part.
À peine son numéro de passe entré qu'un bruit sourd à quelques pas attira son attention, derrière la porte de l'auditorium. Le lieu devait être vide à l'heure du midi normalement, mis à part les mercredis pour un quelconque club de théâtre. Myungsoo balaya son attention rapidement, se disant que se devait être un membre de l'entretien. Il saisit son casque –les écouteurs classiques ne tenaient jamais dans ses oreilles- et une batterie portable, puis reprit la route inverse. À peine le casque posé sur sa tête qu'une masse le plaqua au travers des portes battantes de l'auditorium. Il n'eut le temps de réagir, alors que ce satané Woohyun, lui, avait de toute évidence déjà eu temps de mettre sa main devant sa bouche. Myungsoo la délogea avec hargne. Woohyun prit la parole sous le regard hargneux du noiraud.
Aide-moi à sortir d'ici je t'en prie.
Myungsoo haussa les sourcils : il se foutait de sa gueule. Après de un l'avoir terrifié avec son incontrôlable colère et de deux s'être moqué de sa façon d'être, il osait lui demander quoique ce soit ?
Tu veux que je te tienne la main, aussi, ionisa-t-il.
Je ne peux pas t'expliquer, mais il y a des gens qui m'en veulent un peu.
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Quasimollo
Fanfiction« Nous ne sommes pas si différents au final. Toi, personne n'ose prétendre savoir ce que tu ressens, et ça c'est si et seulement s'ils croient en ta capacité à ressentir. Moi, je laisse paraître tellement de choses que personne ne se pose plus la qu...