Part 4: Exploits de chasse de B1 (I)

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Comme d'habitude je sortais de la maison tard dans la nuit prenant la direction de la plus sombre forêt du village. Dans la forêt, à peine j'ai marché 1km et demi quand j'entendis un rugissement à moins de vingt mètres de moi dans les bois à droite. Je réactive rapidement ma torche frontale pour chasse quand je vis un vieux buffle à cornes vivifiantes comme de la braise. 

Quand je lui ai allumé dessus il rugit encore plus fortement et fonça sur moi. Je ressaisis rapidement moi fusil déjà chargé en instance. Je me mis rapidement face à son allure et je lui tirai en plein front puis à ma grande surprise il avançait parfaitement comme si il avait croisé du vent. Je voudrais bien paniquer mais je ne pouvais pas. Je mis rapidement un peu de Còla(petit fruit d'arbre souvent consommé par les vieux et vielles) j'ajoutai quelques ingrédients de sortilège africaine accompagnés d'incantations puis. Jusqu'à là il s'était approché à moins d'un mètre devant moi. Alors je le pris par ses cornes qui me brillaient les paumes. Je lui parlais ensuite à l'oreille et il obéit puis s'agenouilla en s'inclinant. Je l'approchais par la suite avec ma machette lui l'abats. Je le cache par la suite et je le mis des branches d'arbre dessus je mis des indices sur le chemin au retour.

Je rentai tout fatigué vers 3h du mat. Aux environs de 6h j'informe les jeunes de chez moi qui vont toujours ramener les gibiers. La n'était plus vivifiantes puisqu'elles n'y sont plus. Le gibier était préparé et mis en sauce le reste vendu et une patte arrière remise à la sous royauté; le roi s'en foutait puisqu'il mangeait de toute façon. Cette colonie de personnes choisies par le roi ne faisait qu'attendre d'entendre mon fusil reconnu par tout le village avant d'envoyer un messager récupérer leur part (toujours une patte arrière). Je ne pouvais pas leur mentir, ils savent que mon coup de feu ne part jamais sans ramener de gibier et ils m'attendent toujours. Le plus pire le fusil, je loue chez eux sans pouvoir faire même une dette d'une minute. S'il ne sont des paresseux la forêt est pour tout le monde.

Ce fut comme ça pour cette chasse.


Les trois benjaminsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant