CHAPITRE 01

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-  Juliette Gabriella Alvarez

Mes yeux me brûlent comme si la lumière du jour était des flammes. Je grimace face à la douleur que provoque mon dos. Dans une vision trouble, j'aperçois une silhouette masculine. 

- Papa..? Dis-je d'une voix cassée.  

- Non, le pape version sexy. 

Je me frotte les yeux afin d'avoir une vision plus clair. Mon père me fait face, ses bras croisés contre son torse. 

- Très drôle, papa. Qu'est ce qu'il y a ? 

- Il est neuf heures. 

Assise à mon bureau, je me lève, ma chaise bascule pour attérir par terre. Si je suis à la bourre pour l'université, je pleure. Je tiens énormément à mes études, j'ai envie de réussir dans ma vie. Je fais des études pour devenir photographe professionelle, même si ma mère n'en ai pas du même avis. J'entends mon père ricanait quand je saute sur mon lit pour attraper mon téléphone qui est entrain de charger sur ma table de nuit. 

- Je rigole Jupiter. Il est dix heures et demi et on est samedi. Je voulais juste te dire que ta mère va te tuer si tu ne vas pas avec elle chez le médecin. 

Un soupire de soulagement s'échappe de mes lèvres.
Jupiter est le surnom que seul mon père me donne en référence à la planète gazeuse du système solaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que le système solaire était devenu un lieu d'isolement pour nous. Quand ma mère nous prends la tête, on s'échappe pour contempler les étoiles et créé de nouvelles constellations, inconnue du bataillon. 

Je lui lance une boule de papier à pleine tête. 

- Merci papa, pour ce réveil. 

Il dépose un chaste baiser sur mon front pour ensuite s'éclipser de ma chambre. En pensant au médecin, je pousse un long soupire pour ensuite me laisser tomber sur mon lit. 

- Il faut que t'ailles te faire osculter. Si demain, tu as une relation sexuelle avec un homme, j'aimerais que ma fille n'ai pas de problème. 

La mère de l'année. A croise que le prochain mec que je croiserai, j'écarterai mes jambes. J'attrape mon téléphone pour voir les messages de ma cousine : Erika. 

➤ Ce soir, on sort que tu le veuilles ou non. J'ai rencontré pleins de personnes super hier. Faut que tu les rencontre. Je viens te chercher vers 20h30, le temps de me reposer. - E.A

Je crois que je n'ai le droit de ne rien dire. 

Le reste de la journée se passe rapidement. Je ne suis vraiment pas motivée pour sortir, il faut que je trouve rapidement une excuse. Dix huit heures sonne, j'attrape mon téléphone et tape le message.

➤ Coucou Erika, je vais pas venir ce soir.. Je suis malade.. Je te dis pas c'est horrible à voir. Ça sort par tout les côtés. J.A

J'espère que les détails vont la dégoûter et qu'elle va abandonner l'idée de sortir.
J'attrape mon ordinateur pour me connecter sur Netflix et regarder un film.

Durant le film, ma cousine m'a écrit en me disant qu'on remettrais ça à plus tard et que je me repose. J'affiche un sourire vainqueur.

« Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique! Hakuna Matata quelle chant fantastique! Ce mot signi

- Al.. ?

« Juju? »

- C'est qui?

« Ta cousine est vraiment pas bien. Et comme tu es la dernière personne avec qui elle est rentrée en contact..»

- Elle est où ?

« On est à la boît- »

- C'est bon j'arrive.

Je raccroche. Je regarde l'heure par la même occasion, cinq heures du matin. Erika, tu es morte.

Vêtue seulement de mes sous vêtements, j'enfile un jean et un pull pour ensuite prendre ma veste en cuir.

J'ouvre la porte de ma chambre en glissant mon téléphone dans ma poche arrière.

Si mes parents me découvrent, je suis morte.

Heureusement, les ronflements des mes parents me rassure. Ils dorment.

Une fois l'encadrement de la porte franchit, j'enfonce mes mains dans les poches de ma veste en cuir. La capuche de mon sweat que je portais en dessous de la veste sur mes cheveux, je baisse la tête pour essayer de me réchauffer. La fraîcheur matinale du mois de Novembre est vraiment dure.

Crotte de biche, qu'est ce que tu fous Erika ?

Au bout de plusieurs minutes dans la nuit et le froid, je me trouve à l'entrée du Kelly's Club, soit la seule boîte de notre ville.
Un videur à l'entrée me fixe.

- Pardon, on m'a appelé pour venir chercher ma cousine, Erika. C'est possible que je rentre mais je vais pas vous arnaquer je vous jure, c'est juste qu'elle se sent pas bien. Je vous jure, je rentre et je sors avec elle, en coup de vent. Promis.

Le videur de l'entrée haussa un sourcil suis puis regarde - Il me semble - ma tenue.

- Ils ne sont pas dans la boîte.

- Je vous demande pardon ? Si elle est dans la boîte ! On m'a appelé ! Pourquoi je mentirais au juste ? Je ne ments jamais ! Enfin si peut être une ou deux fois à mes parents mais c'était à cause des pâtes que j'avais laissé brûler et que-

- Sinon ça t'arrive de te taire ? Rétorque une voix masculine derrière moi.

Je me tourne rapidement et aperçoit un homme brun assez grand. Même en mesurant 1m75, ce gars faisait bien une tête de plus que moi - Voir plus d'ailleurs, faudrait que je lui demande.-, je fronce les sourcils.

- Je cher-

- Oui je crois qu'on a compris. Ta cousine. Suis moi.

- Pa..Pardon?

- Putain, bouge tes fesses si tu voir ta cousine.

Dis donc, niveau amabilité, il bat les records.
Maintenant tout ce qui compte, c'est trouver ma cousine et la sortir d'ici.

CHAPITRE 1 ✓
FRANCHEMENT JE NE SUIS PAS TROP FIERE DE CE PREMIER CHAPITRE, D'AILLEURS EST CE QUE JE SERAIS FIERE D'UN DE MES CHAPITRES 🤔
SUR CE J'ATTEND VOS AVIS AVEC IMPATIENCE !
BISOUS!

NE ME BRISE PASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant