Chapitre 2 - Venice Boulevard, Los Angeles

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Je me réveille en sursautant.
J'ai fais un cauchemar.
Encore.
Je me rends dans la salle de bain, allume la lumière et me regarde dans le miroir. J'ouvre l'eau du robinet, passe ma main dessous celui-ci et mouille mon visage déjà pleins de sueur. Je m'essuie puis regarde l'heure sur l'horloge. 21h22.
Le jet lag nous avait abattu.
Je respire un bon coup et me dirige vers le lit où ma soeur avait déjà déployée ces bras au milieu de celui-ci. Mon doigt allait toucher l'interrupteur quand j'entends une dispute éclatée entre ma mère et mon père. La fine cloison filtrait peu les bruits et j'entendais tout. Leurs propos et insultes m'arrache le coeur, cette dispute était la pire que je n'avais jamais entendu. Lana a un sommeil tellement lourd qu'elle roupille encore et elle ne bouge même pas de sa position étoile de mer. Je me stoppe et écoute ce qui se passe juste au dessus de ma tête. Des insultes, des paroles infestées de regrets et puis, je sens le mur tremblé.

"- LACHE-MOI, POURRITURE.

- SALE TRAINEE."

Mes parents se battaient. S'en était trop pour moi. L'humidité de mes yeux débordaient sur mes joues à grand flot. Je prend ma veste en jean et sort dehors. J'en ai marre. De ces disputes. Elles ne s'arrêtent jamais, même pas en vacances.
Je marche dans la rue et admire la beauté nocturne de Los Angeles. Mes parents n'auraient jamais voulu me laisser sortir dehors la nuit mais là, je m'en fiche. Mes larmes ont cessées de s'écouler partout sur mon visage.
Je ne pleure plus car je ne pensais plus à ce que je venais d'entendre et ça faisait du bien. La ville est illuminée de partout, c'était époustouflant. J'avance dans West Washington Boulevard et me rend sur Venice Boulevard. "Rue"qui débouche directement vers Venice Beach. Ma destination pour ce soir. Je marche et cinq minutes plus tard, j'atterrit devant un restaurant très chic de la ville où une tonne de paparazzis se trouvent devant, à l'affût de leur proie, c'est-à-dire une célébrité. Impossible pour moi de passer, ils bloquent littéralement le trottoir sur dix mètres. Je décide alors de rester cinq petites minutes pour voir qui sort de ce bâtiment. Peut-être que c'est Will Smith ou mon actrice préférée Chloé Gratz Moretz, ce n'est pas celle que je préfère juste parce qu'elle a le même prénom que moi ... Non... Pas du tout haha. J'attends. J'attends mais ça m'agace alors je décide de contourner les photographes par la route. Je regarde à droite puis à gauche et passe sur le bord de celle-ci. Soudain, les flashs commencent à se faire entendre. Ils se multiplient. Je tourne la tête et vis entre quelques personnes ces célébrités que les photographes attendaient tant.
Des adolescents de mon âge,
environ six, si ma vue n'est pas défectueuse.
Je ne les connais pas du tout.
Tout à coup, je croise le regard du garçon le plus proche des photographes près de la route. Il a les cheveux bouclés noirs, de mon âge je dirais.
On ne décroche pas nos regards malgré les flashs et la gêne qu'occasionnait les photographes. Avec mon mètre soixante-cinq j'arrive à peine à le voir mais ce que je savais c'est que c'est un très joli garçon. Il s'arrête et moi aussi, alors que je suis toujours sur la route. Je plonge difficilement dans son regard jusqu'à ce qu'une voiture me klaxonne. Je traverse la rue en courant, le cœur battant la chamade, et rejoint le trottoir adjacent. Je reluque l'endroit où j'avais aperçut ce garçon mais je ne vis qu'un gros fourgon noir qui partit en direction de Venice Beach. Plus de boucles noirs, malheureusement... Je ne reverrais jamais le garçon qui m'a "mangé" du regard quelques minutes auparavant...

The Night We MetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant