Mémoires d'un Pokémon ayant triomphé de la Ligue

4_ Combat contre le grand tas de caillou

Passons la forêt de Jadielle, j'avais brûlé la moitié des arbres présent là-bas, chassé de leur habitat plein de Pokémon de merde, réduit en cendre des Chenipan, la teuf quoi.
L'infirmière Joelle d'Argenta était normal, une clope dans la bouche, saoulé de voir des gamins ramener leurs Aspicot qui ont cramé avec la larme à l'oeil.
L'autre Nidoran dépressif me pétait les burnes, vivement qu'on la relâche après l'arène.
C'est alors qu'en pénétrant le seuil de l'arène d'Argenta, nous avions aperçu Pierre qui galochait un autre garçon.
Ils étaient en train de se bouffer, au sens littéral. Le copain de Pierre dégueula dans la bouche de ce dernier, mais ils continuèrent tout de même.
Puis ils nous remarquèrent.
Le massacre était finis, Pierre prit un bain de bouche et un chewing-gum, puis nous étions face à face, prêt à en découdre.
Après avoir lancé d'une manière bien trop sexy sa Pokéball, un Racaillou était face à moi.
Chaud comme la braise que j'étais, je lançai rapidement flammèche.
Le caillou d'en face, bien trop lent par rapport à moi, ne pu esquiver cette attaque. Et donc, j'enchaînai avec la même attaque. Le feu n'est pas très fort face à la roche, mais je l'aurai avec l'usure.
Il s'était suffisamment approché de moi pour attaquer charge, je répondis avec une attaque griffe, et m'écartai encore pour attaquer Flammèche.
Le Racaillou faiblissait, je le contournai alors qu'il essayait de me donner des coups de poing pour lui attaquer Griffe, puis quand il fut face à moi, un dernière Flammèche fatale.
Quel victoire épique! Mais c'est excellent, je suis vachement puissant.
Cette victoire, je la dois à mon rouquin, il est vif, réfléchit bien et à une voix porteuse. Futur Maître de la Ligue je vous assure.
Il me laissa profiter de ma gloire dans ma Pokéball, et envoya l'autre dépressive au front, face à son Onix.
Il va falloir que j'annonce ma victoire à Léa, mais d'abord je méritais bien une petite bière. Tout en essayant de trouver une position confortable sur le canapé, je commençais à regarder le match gros tas contre grand tas de cailloux. Gros tas est bien partie: elle attaque en première avec un beau double-pied, tout en finesse, avec grâce, c'est faux, bien sûr.
Puis elle tape un deuxième coup, l'adversaire est en difficulté, il est essoufflé, mais c'est alors que le grand tas de cailloux riposte, il balaye le Nidoran d'un coup de queue, la mettant en difficulté pour se relever, puis lui balançant du gravier sur la tronche. J'ai cru qu'elle en avait avalé et qu'elle s'étouffait, mais non, elle commençait juste une crise d'angoisse.
C'en était finis d'elle, et on me renvoyait au combat. Une flammèche et c'était plié.
Killian se jetait sur moi, me mettait sur ses épaules en m'acclamant.
Pierre était impressionné, il applaudissait.

-Bien joué, les gars. Vous méritez bien mon badge.

Il me le lança, je l'attrapai et fis le signe de la victoire.

-Tiens, et toi tu gagnes mon numéro de téléphone, fit Pierre avec un d'œil.

Gêné, il prit le numéro et le glissa dans sa poche.
L'infirmière Joelle me soigna, et confessa à mon dresseur qu'elle n'avait vu aujourd'hui que des petites tapettes se ramenant avec leurs Pokémon insecte de merde. Elle était contente de voir un vrai dresseur dans la journée, avait-elle dit sans lâcher sa clope de sa bouche.
Très bien, la journée avait été excellente, et je venais de remporter mon premier badge.
Nous allions partir de Jadielle pour aller au Mont Sélénite.

Moi:
Salut Léa, je t'annonce que
j'ai eu mon premier badge!

Léa:
Félicitations! De mon côté
j'ai cherché comment je
pourrai réparé le pc.

Moi:
Ah oui? Et donc tu
y arrives?

Léa:
Il faut que j'enlève tous les composants du pc et que je les remplace... Pas évident en soit, surtout avec ma poitrine, c'est un atout mais pour bidouiller des trucs c'est l'horreur!
D'ici deux jours c'est réparé.

Moi:
À mon arrivée je te transforme en thon sans seins! Moi j'arrive à Azuria d'ici 2 jours aussi, le temps de traverser le Mont Sélénite. On pourra se revoir si mon dresseur ira sur ta route.

Léa:
J'espère qu'il viendra me voir!

Moi:
Oui, moi aussi!

Il n'y eut plus de messages, et j'allais commencer à faire une sieste, mais Léa m'envoya un dernier message.

Léa:
Je pense que tu l'as remarqué, mais je suis bien mieux dans mon corps de fille, et je ne compte pas le changer. J'espère que ça ne te gêne pas...?

Moi:
Non, pas du tout.