Un monde sans Darkhell arc 1: L'apprentissage d'un elfe élémentaire

Anathos

  Point de vue (PV) Shimy :

Nalass était parti lier son contrat avec nos dieux. Ne restait plus qu'un brouhaha de commentaires sur le combat passé. Personne ne faisait attention à moi. Tant mieux.

Personne ne devait savoir ce que je faisais.

PV ??? :

Une faille.... Tout avait commencé par une faille.... Une faille qui m'a permis d'appréhender mon hôte.... Je la torturais depuis des mois maintenant, et enfin, elle allait s'offrir à moi.... Enfin...

PV Eoka :

Je vis Shimy disparaître sous l'ombre des colonnades. C'était étrange. La connaissant, je savais que la première chose qu'elle aurait dû faire était de se mêler aux autres pour connaître leurs avis. Son état ne devait pas être normal. C'était... Étrange.

PV Shimy :

À l'ombre de forts piliers de pierres, je m'installai. La voix m'assaillit encore.....

PV ??? :

"Enfin... Tu t'es enfin décidé... N'est ce pas...."

Ma voix d'outre-tombe ne pouvait résonner que dans son esprit.... Je continuai :

"Plus rien ne te retient.... Viens à moi... Livre toi....



PV Shimy :

Alors que la voix me parlait, je sentis une présence s'insinuer en moi. Je sentis aussi une personne s'approcher. Je me retournai.

PV Eoka :

J'allais interpeller Shimy quand elle se retourna. Ce que je vis me fit horreur. Ses yeux n'étaient plus que des disques ardents dans une mer de noirceur. L'expression de son visage était... Diabolique.

PV ??? :

"Oui... Oui... Tu seras la première victime de ma vengeance.... "

La voix sortant de mon hôte était désincarnée. C'était MA voix. Ses cheveux avaient blanchi, des crocs et des cornes étaient apparus... C'était MOI ! C'était....

"ANATHOS !!!!!!!!!!!!!!!!"

Mon cri se répercuta sur toute l'académie.

PV Eoka :

Je courus. Courir pour alerter les autres de la calamités qui venait de se produire. Courir pour m'enfuir. Le dieu maléfique, Anathos avait pris possession du corps de la directrice de l'Arbores Elementa. Lui, derrière moi, marchait pesamment.

Des gardes eurent le malheur de s'interposer. Leurs têtes volèrent dans les airs.

L'alerte sonna.

Personne n'avait la force nécessaire pour combattre un dieu. Seul un autre dieu, ou une arme divine pouvait les tuer.

Ce fut un carnage. J'étais désormais seule, entourée d'une mer de cadavre, face au démon.

Je vis une silhouette s'avançant dans la plaine. Et un cri briser le silence lorsque le bras d'Anathos transperça ma poitrine.