JUSTE UN SOURIRE

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Il fait frais ce matin, le vent caresse mon visage, je ferme les yeux...pour ne pas les voir...Je les sens, elles me regardent, elles ont un regard insistant qui me rend mal à l'aise, mais laissez moi !!!

Il est 8 heure, l'heure d'entrer en classe, elles vont enfin pouvoir me lâcher. J'aime bien être en classe, surtout pour faire part de mes petits problèmes à ma prof, on peut parfois discuter pendant 10 minutes, je l'aime beaucoup, c'est bien la seul d'ailleurs. A part elle, je ne parle pas à grand monde dans mon école. MIDI, l'heure d'aller manger, j'ai peur, je ne veux pas. Elles vont encore me forcer à manger avec elles. Comme d'habitude on mange au fond de la cantine, je préfère être le plus possible éloigner des gens, je me sens moins dévisager. Elles ne parlent pas beaucoup, elles me sourient parfois mais c'est tout. L'heure du repas est fini mais maintenant arrive une autre épreuve, la plus difficile : la récréation . Les gens se moquaient de moi, je sais pas vraiment pourquoi, sûrement parce que j'étais seul, j'ai donc décidé de passer toute mes récrées dans les toilettes, là où personne ne peut se moquer de moi. Personne à part elles, elles sont toujours avec moi, toute les deux entrain de me fixer, elles sont rigolote, finalement je commence à les aimer. Puis vint la fin de la journée qui marquait le début des vacances scolaires, les gens étaient content, leur sourire illuminait leur visage, ils étaient beau, heureux, moi je ne ressentais rien, je les observais avec un regard vide et profond. Certain me demandaient pourquoi je ne souriais pas, je leur répondais par un simple « Oh je suis juste un peu fatiguée, je vais justement profiter de ces vacances pour me reposer » ce à quoi ils me répondaient «ouais ou c'est juste que t'es un peu chelou » ce à quoi je ne répondait rien.

00h00, un sentiment spécial m'envahit, parfois comme ça sans le vouloir, autrement que par les larmes, alors je les laisse couler, j'écoute le bruit qu'elles produisent quand elles s'écrasent sur le sol. Je dois continuer à faire semblant. Pouvoir parler à quelqu'un, simplement sentir une présence, un ami à qui se confier. Alors je me dit que ça va passer que tout va s'arranger. Hier soir ma mère à décider de me prendre un rendez-vous chez la psychologue, en même temps je la comprend quand je pense que je lui ai dit que j'avais deux amies dont je ne connaissais pas le prénom et qui restaient tout le temps avec moi sans me dire un mot. Elle doit croire que je suis schizophrène.

J'AI PEUR, elles sont là, dans ma chambre, elles m'empêche de dormir, je crois qu'elles sont dans mon armoire. Je me cache sous ma couette mais je les sens toujours, elles s'approchent lentement de mon lit, je peux les sentir, je peux même les toucher, les voilà qui me fixe, alors je pleur pour qu'elles me laisse tranquille, cela fait 1 heure que je pleur mais elles sont toujours là en train de me fixer avec leur yeux noir ne laissant paraître aucune émotion. Le lendemain je me réveille la tête lourde, je n'ai pas fermer l'oeil de la nuit. Elles ne sont plus là.

La psychologue à trouver le prénom de mes deux « amies » : dépression et solitude.... . La psy m'a dit que pour qu'elles me laisse tranquille il fallait que je prenne des médicaments.Cela fait deux jours que je prends les médicaments et franchement je vais beaucoup mieux, je me sens mieux, elles sont parties, enfin! Mais il m'arrive de les croiser parfois.

3 MOIS PLUS TARD : j'en ai marre, je suis à bout, plus rien n'y fait même ces foutu médoc que j'ai arrêté de prendre par leur manque d'efficacité. Elles sont revenues, elles sont omniprésente, plus dur ,le regard plus insistant, elles me veulent du MAL. Une fois elles m'ont poussé à me mutiler. Pourquoi ? Pourquoi moi, jai mal, jai peur, je... je suis....seul. Ma mère essaye de m'aider mais son aide n'empêche pas leur présence. C'est trop tard...Je voulais pas y aller moi, c'est elles qui m'y ont poussé, elles m'ont prise par la main m'ont dit que tout ira bien que de toute façon personne ne voulait de moi qu'il fallait bien en finir. Une fois arrivée en haut du pont, je regarde le vide ne pensant à rien, je me dit qu'elles ont sûrement raison, je dois en finir. Alors je m'approche lentement du bord regardant le ciel, puis je ferme les yeux me préparant a sauter, elles sont toujours là, me fixant.

Le soleil se couche, je sens ses rayons m'effleurer le visage, je profite de cet instant, l'instant présent celui qu'on néglige sans cesse alors que c'est le plus beau car hier n'existe plus et demain ne se lèvera peut être jamais. C'est étrange je ne les sens plus ,elles sont plus là, je me sens libre, une larme coule sur mon visage et bizzarement ce n'est pas une larme de tristesse mais de joie, je souris. Je me prépare à sauter quand tout à coup une voix murmure à mon oreille et me dit « quand la vie te donnes une centaines de raisons de pleurer montre lui que tu as mille raisons de sourire comme maintenant, il suffit de croire en toi » je sens une main saisir la mienne, m'éloignant du bord. J'ouvre les yeux et vois une femme, rayonnante, cette femme me raccompagna chez moi, elle me serra fort dans ces bras et me dit « parfois c'est l'espoir qui nous fait sourire d'autre fois c'est un sourire qui nous donnera de l'espoir ».

L'ESPOIR FAIT VIVRE

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 21, 2018 ⏰

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