Nuit

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Une feuille écornée, un regard ébahi

Et te voilà entré dans l'horreur de ma nuit.


Ne fais pas cas des larmes, de ce cri inaudible

Ne vois pleurer la sève de ce corps affaibli

Cache-toi, mon lecteur, de cette image horrible

Pour ne pas contempler les convulsions d'une vie


Brisée avec fracas aux coups que tu m'assènes

Dans leurs yeux affamés j'irai planter ma haine

Sur ma peau écorchée j'irai graver ma peine


Et faire crever l'espoir,

Et me perdre en tes chaînes.

Poèmes de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant