T'aimer

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T'aimer a été comme un soleil artificiel
Une liaison compliquée, impossible, imaginaire
Lisible sur les nuages, dans le ciel
Ou dans ton regard lunaire

T'aimer a été une chute sans fin
Ou plus rien n'avait de sens
Oui, tu étais mien
Où j'étais sans cesse en transe

Où je ne vivais plus que pour toi
Pour réaliser, qu'était donc la vie sans ta voix ? Au dernier moment
Tu es ma maison, mon espace, mon air, mon toit
Promesses de vie, d'une nuit... tout cela n'a pourtant pas duré plus d'un an

Vu comme une clé, une libération
Tu as refermé la porte, surmontée d'un cadenas
Tu resteras ma prison
Je serai ainsi, à jamais rien qu'à toi

Tu es mon enfer, mon démon, ma passion
Tu es mon auréole, mes ailes, mon rire, mes pensées
Je suis tes veines, ton sang, tes tensions, ta tentation
Je le jure devant Dieu, nous nous sommes aimés.

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant