Souffrance

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La solitude efface lentement le sourire de mon visage
J'efface mes larmes, ravale ma peur
J'avance, dans ma tête, des pensées sages
Je sens mon innocence qui se meure

Je vois la lumière s'éteindre dans la pièce, il n'y a personne avec moi
Un frisson me parcourt et cette fois
Je sens que le froid ne m'épargnera pas
S'il est clément, c'est pour toujours qu'il me prendra

Si tu savais comme j'espérerais que tu sois là
Près de moi, ta place est vide
Je continuerai jusqu'à la fin pour toi
Trop tôt sur mon visage épuisé apparaîtront des rides

J'ai trop espéré quelconque réconfort
J'ai trop rêvé de jours meilleurs
Ce que je ressentais était si fort
Je me voyais avec toi, ensembles et ailleurs

Dans cette prison de douleur infinie
Aux murs infranchissables
J'ai oublié la définition de « la vie »
Moi qui la chérissais, je la trouve maintenant détestable

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant