Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"À la fin, nous regrettons seulement les chances que nous n'avons pas su prendre..."
__________________________
Juin 2017
La nuit est tombée rapidement. Nahil ne quitte pas ses yeux de la route et ses mains du volant. Zaïm sur la banquette arrière ne comprenait rien, il a tenté plusieurs fois de poser des questions mais elles ont demeurés sans réponses. Il observe par dehors en restant silencieux pour pas bousculer les pensées de son tuteur. Des pensées meurtrières. Nahil n'en avait pas finit avec Donya, il compte bien lui faire regretter de l'avoir trompé.
Il finit par s'arrêter devant un cimetière, Zaïm prend peur et regarde Nahil qui descend de la voiture. Il s'allume encore une clope en ouvrant la portière à Zaïm.
Zaïm - t'es encore énervé?
Nahil - descend
Zaïm s'exécute et ils entrent dans le cimetière. Le cœur de Nahil redouble de battements. La colère a fait place à la tristesse.
Il avait ce besoin de le voir.
Zaïm à ses côtés ne comprenait rien de rien. Il se demandait ce qu'ils foutaient dans un cimetière mais il était sûr que c'était pas pour que Nahil se débarrasse de lui. Soudainement son tuteur s'arrête devant une allée, il inspire profondément et la traverse. Zaïm le suit en trottinant. Nahil avait de longues jambes donc il marchait en faisant de grandes emjambées.
Zaïm - pourquoi on est là?
Nahil répond pas. Il tire sur sa clope en localisant la zone. Il repère la tombe malgré qu'il fasse noir. Il jette sa clope avant de s'y rendre, il s'arrête devant la tombe et scrute les écritures sur la pierre tombale.
Fatih Ibn Abdullah Hammadi Janvier 1992 - Octobre 2014
Il vibre en murmurant le nom de son meilleur pote. Il est là juste à six pieds sous terre, se dit-il. Il s'assoit par terre contre la pierre tombale, le visage grave et le regard triste. Zaïm se permet d'aller se blottir dans les bras de son tuteur.
Zaïm - c'est mon père?
Nahil hoche de la tête, les larmes aux yeux.
Zaïm - il te manque?
Nahil - ouais de ouf... J'ai besoin de lui mais il est plus là
