Chapitre 6

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Jessica: "Tu es dans la lune, Avaa."

Moi: "Quoi ?"

Jessica: "C'est ce que je disais..."

Je fronça les sourcils, reportant mon attention sur ma tante.

Jessica: "C'est ce garçon ?"

Moi: "Ouais..."

Jessica: "Tu l'aime ?"

Moi: "Depuis mes six ans..."

Elle parut surprise.

Jessica: "Il sait ?"

Moi: "Non... Je ne lui ai jamais dit."

Jessica: "Tu l'aime en secret, alors. Ça peut être problématique."

Moi: "Comment ça ?"

Jessica: "À ton âge, j'aimais aussi un garçon. Je n'avais d'yeux que pour lui. Je ne lui avais jamais adressé la parole et un jour, ma meilleure amie à eu la brillante idée d'aller lui avouer. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. Et tu sais ce que j'ai trouvé le lendemain ?"

Je secoua la tête.

Jessica: "Ils sortaient ensemble. Et elle savait que je l'aimais."

Moi: "Je suis désolée."

Jessica: "Ne t'excuse pas, c'était un connard. Je ne dis pas ça pour te faire souffrir ou autre, je dis ça parce que... Plus de temps tu attendras pour le lui dire, plus les autres ont des chances de te le voler."

Elle a raison mais... Je suis déjà incapable de lui dire « salut » comme il se doit alors lui avouer les sentiments... Impossible ! Pour l'instant, en tout cas.

Jessica: "Ah, avant que j'oublie ! Est-ce que tu peux aller donner ça à l'adresse, s'il te plaît ? J'ai totalement oublié avant de venir ici."

Moi: "Pas de problème."

Jessica: "Tu risques de facilement trouver la maison. C'est une grande villa."

Les gens promettaient d'être accueillants.

Jessica: "Merci, ma belle."

Moi: "Y a pas de quoi, Jessy."

Depuis petite, j'avais pris l'habitude d'appeler ma tante « Jessy ». Je trouvais que « tata » faisait tâche alors j'ai opté pour un surnom.

Je quitta la maison, la lettre à la main. La fameuse villa n'était qu'à deux rue d'ici. Et en effet, elle était grande et magnifique. Je me demande qui habite là.

Les propriétaires de cette maison devaient être riche, vu l'état de la maison et du jardin. Ainsi de la marque des deux voitures garées devant le garage.

J'ouvris le portail, traversa le jardin puis sonna à la cloche. Lorsque la porte s'ouvrit, je cru m'évanouir. Pourquoi tout me rapprochais de lui ? Est-ce le destin ?

Moi: "Ma... Tante m'a demandé de... D'apporter ça à une certaine Gerd-Anne, c'est... Ici ?"

Marcus: "En effet. C'est ma mère."

Moi: "Ah... D'accord. Tiens."

Je lui tendis la lettre. Il prit un malin plaisir à caresser ma main avant de la prendre.

??: "Qui est-ce, chéri ?"

Marcus: "Une amie."

Une dame s'approcha de Marcus. Je lui souris timidement, mal à l'aise.

Marcus: "C'est pour toi, maman."

Elle prit la lettre que lui tendait son fils. Et c'est à cet instant que je remarqua que le blondinet ne portait pas de haut. Je détourna le regard.

❦ ¹ 𝐒𝐀𝐕𝐄 𝐌𝐄 ᵐᵃʳᶜᵘˢ ᵍᵘⁿⁿᵃʳˢᵉⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant