Retrouvailles

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Je traverse un des ponts vers une plateforme inhabitée car jugée trop dangereuse. là, il y a un escalier qui mène à un coin d'eau toujours chaud. J'y trempe mes jambes en pleurant. Je ne sais pas si je m'en veux à moi, ou bien à ma mère. Mao me rejoint, s'assoit, et me serre dans ses bras.

-Mao...?

-Oui mon hippocampe?

-J'ai un frère... jumeaux...

-Je sais, ça ira.

-Qu'est ce que je dois faire?

-Apprendre à le connaitre, te pardonner surtout.

Je me tais, il a raison. Ensuite je m'endors dans ses bras.

"Je suis dans leur salle, Oren à mes côtés, mais on ne peut pas bouger.

-Je t'appelais Ode, me dit-il.

-Pourquoi m'as tu fais venir ici?

-Par ce que j'avais quelque chose à te demander et j'ai pas osé, alors mon esprit nous a joué des tours. Je n'ai plus le choix maintenant.

-Je t'écoute.

-Ici, dans mes phases de rêve, j'ai "rencontré" une fille. C'est un bien grand mot bien sûr, j'étais un fantôme elle était dans le coma, mais enfin je crois bien que je l'aime.

-Et moi dans tout ça?

-Grace à notre lien télépathique, je peux nous maintenir quelque part, à partir de la on pourrait commencer par repérer les lieux.

-Ce ne serait pas se jeter dans la gueule du loup?

-Si sûrement. Mais j'aimerais essayer.

-Laisse moi y réfléchir. Tu sors demain de l'hôpital?

-Oui demain.

-Je voulais t'emmener dans un endroit magnifique.

-C'est d'accord pour moi.

Leur bras robotique apparaissent et nous injectes du liquide. Instantanément nous fondons, même en rêve, ils nous font souffrir."

Je me réveille dans les bras de Mao, en me débattant. Il me calme, me câline.

-Tout vas bien ma toute belle, chut, c'est fini.

-J'ai rêvé qu'on fondais, tu crois que c'est possible?

-Je ne peux pas te répondre mon hippocampe.

-Lune ne veut pas nous aider. Nous irons seul.

-Écoute mon hippocampe, on vas d'abord s'occuper d'Oren, et après... après on verra.

-Oui

Nous retournons à l'hôpital et attendons Oren devant la porte. Il apparait et je le sers dans mes bras. On reste ainsi un moment, puis je lui demande:

-Tu as vu Gwen?

-Oui, cette tempête violette m'a assaillie il y a une heure.

-Comment à t-elle réagi?

-Elle mangeait de la lavande et quand elle a apprit, elle s'est étouffée avec sa plante et s'est mise à me poser un tas de question.

-Elle est vive.

-Que me propose tu de faire?

-Suis moi.

Je pris Mao par la main et on emprunta le pont qui menait à la demeure de la doyenne. Elle vit à côté du chemin qui permet de sortir d'Avalon. Ce chemin ne mène nul part, mais dans le tunnel qu'il faut emprunter, il y a une ouverture qui donne sur une grotte à ciel ouvert et qui est fermée par un rideau de liane. Personne ne connait cette endroit. D'en haut tombe une cascade qui forme un lac peut profond. Il y a de la verdure et des fleurs que l'on ne voit pas dehors, surement dû à l'absence de neige ici. Des pierres précieuse parsèment les parois de la grotte. Oren est bouche bée. Je m'allonge dans l'herbe, je regarde le ciel: Il est, aujourd'hui, d'une couleur normale, bleu ciel. Un bleu que seul le ciel peut faire. Depuis la sur-pollution, la terre tourne deux fois plus vite. A cause des levés, couchés de soleil, le ciel est rarement bleu, bleu ciel. Oren s'approche de la cascade et plonge ses mains sous l'eau. Cela lui arrache un cri de surprise et de joie, l'eau tombante est remplie d'une matière rare: L'oxygène. Quand il ressort ses mains de l'eau, elles sont piquetées de tâches rouges, puis, il saute dans le lac où l'eau est merveilleusement douce. Moi de mon côté, turlupinée, je pense a cette association secrète qui veut relever l'empire occidentale. Quelle drôle d'idée! En faisant souffrir des gens en plus. C'est l'empire qui nous a mis dans cette situation, laissons le où il est. La nuit tombe, le ciel teinte de violet prune. On rentre à la maison, et après avoir installer Oren, nous allons nous coucher Mao et moi. Je m'allonge dans ses bras comme toujours.

Sous les montagnesWhere stories live. Discover now