Stray Kids - Who are we ? -

Chapitre 2- Un nouvel horizon

- J'aurais aimer ne plus jamais manger ce truc !

- T'inquiète pas il n'y en aura bientôt plus.

          Effectivement, comme l'avait déclarer Jeongin à Woojin, la nourriture allait venir à manquer. Bien que ce soit l'horrible pâté provenant du District 9 dont ils auraient aimer ne plus jamais goûter, si il n'y en avait plus, leurs ventres n'allaient pas les épargner.

Cela faisait environs deux semaines qu'ils avaient fuit du District. Le groupe était rester dans la vieille usine, ne sachant trop que faire pour le moment. La peur devait les empêcher de vouloir mettre un pied dehors.
Ils avaient établis leur petite base ici, se nourrissant de la cargaison de nourriture qui se trouvait dans le bus. Il y avait encore de l'essence, assez pour de longues d'instances, mais leur garde manger s'amenuisait. Pour boire, des robinets dans l'usine avait fait l'affaire. L'eau aurait pût ne pas être potable, mais aucuns n'étaient morts. Les garçons en avaient donc profiter pour remplir au cas ou des bidons trouvés dans l'usine -qu'ils avaient soigneusement nettoyer- pour se faire un stock. La nuit venant ils dormaient ensembles dans le bus. La journée ils s'occupaient comme ils pouvaient. Certains utilisaient les bombes de peinture qu'avait trouver Seungmin, qui lui, passait le plus clair de son temps à ça, pour s'amuser. D'autres discutaient entre eux, comme de jeunes gens qu'ils étaient, et d'autres encore continuaient d'explorer l'usine.

Chan, le "patriarche" du groupe faisait un peu de tout. Mais derrière son sourire, il réfléchissait quand même beaucoup.

Alors qu'ils n'avaient jamais été libres, qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de s'exprimer comme ils le voulaient, tout leur venait naturellement. Agir ainsi leur paraissait normal.
Le jeune homme se demandait aussi comment se passerait la suite de leur aventure. Il en était inquiet. Bien que ces garçons soient encore des inconnus, il ressentait le besoin de les protéger, de les guider.

C'est dans ces moments de réflexion que Chan devenait inapte à la conversation, et sursautait quand on l'appelait. Son besoin de protection s'exprimant alors, il se mettait à compter tout ses camarades, vérifiant si les huit étaient toujours là. Parfois certains à ce moment était absent, mais on le rassurait bien vite.
Cependant, il n'y avait que très rarement tout les membres présents. Un manquait souvent à l'appel.

Felix.

Ce garçon là, il était distant avec les autres. Il parlait peu. Il semblait avoir du mal à s'imiser ou s'imposer. Felix avait l'air parfois tout aussi pensif que Chan. Il paraissait aussi timide, et en plus que ses rires soient discret, il parlait doucement. Encore fallait-il qu'il parle.
Les autres le qualifiait d'être sensible. Et cela ne les gênaient pas bien au contraire. Chan pensait la même chose. Être sensible, surtout après avoir vécu 17 ans coupé de tout et le cerveau endoctriné, et la personne dénuée d'âme, c'était vraiment une belle chose. Mais malgré sa sensibilité, il devait être courageux. C'est lui qui était entré en premier dans le lieu autrefois inconnu qu'ils occupaient désormais.  

Ce jour ci, tandis que Chan observait d'un œil amusé ses camarades jouer ensembles comme des gamins à chat perché, il remarqua l'énième absence de Felix. Cette fois ci, le leader décida de le chercher, et d'essayer de lui parler. Comprendre les raisons de son isolement.
Ce n'était pas gagner dans une si grande usine. Il y avait de nombreux dédales de couloirs, et d'escalier menant à des étages et des étages. Si Chan ne voulait pas passer sa journée à le chercher, il devrait faire preuve d'intelligence pour trouver un coin où serait Felix dans la logique des choses. C'est tout en arpentant les couloirs qu'il se mettait déjà à réfléchir. L'idée lui vint assez rapidement, grâce à sa mémoire. Lors de leurs première rencontre, tous s'étaient raconter ce pourquoi ils se trouvaient différents, et quand ils avaient commencer à sentir un changement. Felix avait raconté qu'il avait commencer à rêver. Chaque fois qu'il se couchait il revoyait son rêve.