Meurtre sur la colline

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"Durant les vacances qui suivirent j'ai passé du temps avec ma famille dans notre maison de vacances. J'étais partie me détendre dans le jardin pour admirer la ville. J'ai remarqué que les buissons ont frissonné et c'est là que c'est arrivé.  Un homme caché au loin s'est levé et a sorti son arme. Soudainement je me suis rappelée, comme si cela s'était déjà produit, qu'il tirerait vers le toit, pour toucher mon beau-frère. J'ai couru derrière la maison, j'ai grimpé sur un échelle de corde en très mauvais état. Quand je suis arrivée en haut il était trop tard. Nous n'étions plus en sécurité ici, car une personne dont nous ignorions l'identité nous voulait du mal. J'ai rejoint ma chambre aussi vite que j'ai pu. Ma mère me courrait après. Je ne voulais pas parler. J'étais encore sous le choc. J'étais tétanisée,  j'ai fermé les volets. J'ai entendu la porte s'ouvrir violemment derrière moi. J'ai cru que c'était ma mère alors j'ai criée : « Oh maman calme toi ! » Mais ce n'était pas elle. Un homme cagoulé a pointé son arme sur moi et a tiré à plusieurs reprises. Ce n'étaient pas des balles, mais des fléchettes tranquillisantes. J'ai sentit un grand vide, mes yeux se sont fermés lentement, même si je faisait tout pour rester éveillée. Quand mes yeux se sont rouverts je me trouvait dans le salon, assise sur le canapé à côté de maman. L'homme en face de nous nous posa quelques questions dont je ne me rappelle pas car j'étais toujours sous l'effet de la drogue. Avec la plus grande discrétion, j'ai retiré les fléchettes que j'avais de plantés sur moi. Le bonhomme s'apprêtait à nous tuer pour de bon cette fois. Il s'est approché. Grave erreur. J'ai jeté les fléchettes sur son visage pour gagner du temps, l'une d'entre elle s'était logé dans son oeil. Nous n'avions qu'une chance. J'ai pris  l'énorme couteau qu'il tenait dans sa main et l'ai retourné contre lui. Je lui ai transpercé l'abdomen, ma mère m'a aidé à le transpercer et à fait des mouvements de haut en bah dans son gros ventre. J'avais éventré un homme. Même si lui s'apprêtait à nous tuer, j'avais honte de moi, j'avais tué un homme, j'étais rongée par la culpabilité. Les autres membres de notre famille n'étaient plus là, j'espère qu'ils se sont enfuis. Nous, c'est que nous avons fait."

Le réveil a sonné. Retour à la réalité.


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⏰ Dernière mise à jour : Nov 27, 2018 ⏰

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