Chapitre 5 : Tout va bien

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Point de vue de Monika :

Moi : " ?! "

Je sentis une douleur étrange dans ma poitrine. Cette douleur voulait dire que le joueur était en mauvaise posture. Je me retournai et tentai d'ouvrir la porte par laquelle j'étais rentrée juste avant, mais elle était bloquée.

Des larmes commencèrent à couler sur mes joues, mais je n'abandonnais pas. Je devais ouvrir cette porte. Je devais aider le Joueur.

Un sentiment étrange mais pas inconfortable pour autant parcourut mon corps. Je pense que c'est ce qu'on appelle Détermination.

Je donnai un coup final à la porte avant qu'elle ne s'ouvre enfin. Je courus le plus vite que je pus vers l'endroit où mon coeur me disait d'aller. À chaque fois qu'il était en danger, ma poitrine me faisait vraiment très mal. Plus je me rapprochais de lui, moins j'avais mal. 

J'arrivai finalement au croisement et vis qu'un vélo était accidenté. L'ambulance et la police était présents ici. 

Moi : "Ca ne peut... pas être possible...?" pleurai-je en essayant de me faire croire que c'était lui.

Un homme emmena sur un brancard une personne que je connaissais très bien. Je me mis à faire un bond vers le brancard.

Moi : "Excusez-moi. Qui est couché ici ?" demandai-je avec peine.

Homme : "On ne sait pas vraiment. Il n'avait pas sa carte d'identité avec lui. Vous le reconnaissez, madame ?"

Moi : "Oui. Oui, je le connait."

Homme : "Vous pouvez venir à l'hopital pour le rendre visite, mais veuillez respecter les horaires, je vous prie."

Moi : "Puis-je venir maintenant ?"

Homme : "Non, désolé. Les horaires de visite sont terminés et on doit s'occuper de lui et lui préparer une chambre. Mais vous pouvez toujours venir demain matin."

Moi : "Oui, je comprends."

L'homme poussa le brancard jusqu'au véhicule des urgences. Je me retournai et allai chez... le Joueur.

Point de vue de Sayori :

Je me préparai à aller dormir, lorsqu'un numéro inconnu m'appela. Maintenant que j'y pense, n'était-ce pas le numéro de l'hopital ?

Moi : "Allo ?"

Hopital : "Bonsoir, je voulais juste vous prévenir que Joueur a eu un accident sur la route et qu'il a été transporté à l'hopital."

Moi : "Au mon dieu ! Est-ce qu'il va bien ?!"

Hopital : "Ne vous inquiétez pas, il va très bien. Nous avons déjà prévenu ses amis."

Nous discutâmes avant de finalement raccrocher. J'entendis quelqu'un toquer à la porte. Je sortis de ma chambre et me dirigeai vers celle-ci.
Lorsque j'ouvris la porte, je fus surprise de voir Monika avec une tonne de sacs dans ses mains. Elle avait les yeux rouges comme si elle avait pleuré, mais ça ne peut pas être possible, elle est si confidente.

Monika : "S-salut. Je suis désolé de te déranger, mais je me demandais si tu pouvais me loger chez toi. Je n'ai pas vraiment de maison où vivre."

Moi : "Je pensais que tu vivais chez Joueur. Mais tu peux toujours vivre ici en attendant."

Monika : "Merci. Le joueur n'avait vraiment pas tord quand il a dit que tu étais la meilleure amie que le monde puisse avoir."

Moi : "Amie...?"

Je sentais mon coeur se briser en mille morceaux. Joueur me voit juste en tant qu'amie ?

Monika : "Sayori ? Que se passe-t-il ?--"

Monika fut interrompue dans sa phrase. Est-ce que quelque chose la tracasse ? Serait-ce de ma faute ?

Monika : "Désolé, j'avais oublié que tu l'aimais..."

Sayori : "Comment... comment peux-tu le savoir ?"

Monika : "Ca se voit. Oh, et si tu te demandes pourquoi je suis là, c'est parce que je me suis fait virer par Emi..."

Virée par Emi ? Ca ne peut pas être possible. Elle est si gentille avec nous.
Je vis que parler d'elle énervait Monika, donc je lui fis signe de rentrer pour éviter de parler à ce propos. Elle me remercia et me demanda où elle allait dormir. 

Nous nous dirigeâmes dans ma chambre et elle posa ses sacs. Elle examina la pièce et me dit ;

Monika : "Sans vouloir te vexer, je ne vois qu'un seul lit."

Moi : "Oh, je pensais que ça ne te gênerais pas de dormir avec moi, mais si tu ne veux pas, je ne t'y obligerais pas."

Monika : "Tant que ça ne te gêne pas, ça me va."

Je lui lâchai un sourire pour lui montrer que ça ira comme sur des roulettes. Je rangeai ses sacs dans mon armoire en faisant bien attention à ce qu'elle le voit bien, pour qu'elle n'ai pas à me demander leur emplacement.

Nous nous mîmes dans le lit et nous dîmes "Bonne nuit".

Tome 1 - Doki Doki Literature Club : Une vraie fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant