Chapitre 13 : Qui es-tu ?

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Monika regardait patiemment son téléphone depuis plus d'une semaine. Elle attendait une solution à ses soucis, car elle ne pouvait pour le moment en trouver aucune.

Ses paupières commencèrent doucement à se fermer dû à la fatigue, jusqu'à ce qu'elle entende son téléphone sonner.

Un sourire faible s'afficha sur son visage pâle et fatigué au moment où elle ouvrit son bloc-note. ( minuscule référence à Mirrai Nikki )

Rosalyania : "Essaye de voir ce qui perturbe les filles, va dans les fichiers, trouve qui et où est Libitina et empêche Emi de gagner en trouvant le troisième oeil." conseilla une personne voulant aider Monika.

Monika : "Si seulement c'était aussi facile... malheureusement, je dois trouver plus que le troisième oeil. Je dois trouver le premier, le deuxième et le troisième oeil pour gagner cet horrible jeu." raconta-t-elle.

Legeekeur_gameur : "Peut-être que Libitina pourrait t'aider. Elle possède le troisième oeil et elle a des réflexes surhumain. Reste à savoir où elle est." proposait l'un des lecteurs.

Monika : "Libitina est morte. Mais avant de mourir, elle avait une fille. Personne ne sait ce qu'elle est devenu, ni qui et où elle est, donc il est impossible de trouver le premier oeil." expliqua-t-elle.

EquidesGeek : "Le premier choix à faire est sûrement de réunir les trois yeux. À ce moment, il se passera sûrement quelque chose." suggéra un autre lecteur en se frottant le menton et en réfléchissant à ce qu'il pourrait peut-être se passer.

Monika : "C'est vrai que ça semble logique... J'aurais dû me rendre compte de cela il y a déjà longtemps... Désolé et merci pour votre aide à tous." remercia-t-elle en éteignant son téléphone.

Monika s'endormit un peu plus joyeuse qu'auparavant, et plus déterminée que jamais ( Undertale ? Probable oui. ).

Elle se réveilla le lendemain, avec le plus beau sourire que personne n'ait jamais vu. Au moment où elle posa un pied en dehors de chez elle, les couleurs commencèrent rapidement à revenir.

Sachant qu'il n'y avait plus de cours et uniquement le club, elle se dirigeai immédiatement dans le club de littérature. 

"Peu importe si Emi a changé le nom du club, elle ne changera pas MON club." pensait-elle avec plus de Détermination que la veille.

Elle marchait avec assurance, jusqu'à arriver à l'établissement et rentra dans la salle du club en saluant bruyammment et joyeusement ses membres.

"Le premier oeil sera peut-être difficile à trouver, mais elle tient sa gentillesse et son pouvoir de sa mère. Le deuxième oeil n'a pas encore été trouvé, mais je suis sûre et certaine de pouvoir la retrouver. Et le troisième oeil...
C'est mon frère." réfléchit Monika, toujours un beau et somptueux sourire sur ses lèvres.

Emi : "Bonjour, Monika. Tu m'as l'air vraiment joyeuse aujourd'hui. Dis-moi donc pourquoi." 

Emi avait l'air sur les nerfs, mais personne ne semblait le remarquer, excepté Monika, qui au passage, continuait encore de sourire.

Monika était tellement optimiste que rien ne pouvait la mettre en rogne.

Monika : "J'ai eu une sorte de révélation depuis hier soir."

Emi : "... intéressant..."

Emi regardait le sol en réfléchissant, puis se retourna, l'air vraiment joyeux.

Emi : "Continuons nos activités !"

Tout le monde retourna à ses activités, puis Emi prit Monika par le bras. 
Elle marchait si vite que Monika faillit à tomber de nombreuses fois.

Lorsque Emi s'arrêta finalement, Monika pensait pouvoir s'échapper, mais la maléfique fille rentra dans une classe sombre et referma la porte avec une petite clé argentée.

Emi respirait comme elle n'avait jamais respirer. Monika pouvait entendre que son ennemi toussait et respirait étrangement vite.

"Est-ce qu'elle fait de l'hyperventilation ?" pensait Monika, inquiète.

Même si Emi était son ennemie, elle ne pouvait pas la laisser mourir. Elle ne pouvait pas laisser qui que ce soit mourir. Plus jamais... en tout cas pas de sa main.

Monika courut en direction de Emi et posa ses mains sur ses épaules, puis chuchota d'un ton calme et bienveillant ;

Monika : "Ca va aller... Ca va aller..." dit-elle en caressant la tête de Emi.

Emi : "Je suis désolée... Je suis vraiment désolée !"

Des larmes coulaient à présent le long des joues pâles et froides de la jeune fille aux cheveux noirs.

Monika : "Tu n'as pas à t'excuser... J'étais aussi comme toi lorsque j'ai appris toutes les choses que je pouvais faire. Et tout comme moi, je suis sûre que ça te passera."

Emi : "...Pourquoi est-ce que tu... tu... me traîtes comme une enfant...?"

Monika : "Je ne sais pas. Ca me semblait être la bonne chose à faire ? Je suppose." répondit-elle en riant et en relâchant Emi de ses bras.

Emi regarda le sol avant de regarder Monika, puis de rejoindre celle-ci dans un fou rire.

Monika : "D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret, je voudrais te demander pourquoi tu m'as emmené à l'écart."

Emi : "Oh ! Bien sûr..."

Emi réfléchit un moment avant de répondre calmement ;

Emi : "Je voulais te dire quelques trucs en privé."

Monika s'assit sur le sol, contre un mur, en invitant Emi à s'asseoir à côté d'elle. Elle s'assit joyeusement en souriant, puis commença ;

Emi : "Tu penses que puisque je suis gentille en ce moment, ça veut dire que je le serai pour toujours ? Tu penses que tu pourras avoir ta fin heureuse ? N'est-ce pas...?"

Emi avait maintenant l'air plus que sérieuse. Monika, elle, était curieuse de savoir ce qu'elle pouvait bien vouloir dire par cela.

Emi : "Je suis désolée, mais avec ELLE dans les parages, nous-- vous n'arriverez jamais à atteindre la fin. Et si vous y arrivez, ce sera sans AUCUN doute... une mauvaise fin..."

Monika : "Que veux-tu dire ? De qui parles-tu ?"

Les yeux de Emi devinrent blanc, puis une lumière aveuglante apparut sous les mèches de cheveux sur le front de Emi.

Les paupières de Monika commencèrent à devenir lourdes et difficiles à garder ouvertes.

Lorsque Monika fut endormie, elle se réveilla ensuite soudainement dans une pièce blanche.

Elle sentit qu'elle ne touchait pas le sol.

"Où suis-je...?" pensait Monika.

Quand elle ouvrait la bouche, une petite fumée sortait. Pourtant, la jeune lycéenne ne ressentait rien physiquement. 
Mentalement, elle pouvait ressentir de la peur, de la curiosité...

"Si je ne peux pas être heureuse, je rendrais une personne malheureuse. Si je n'ai pas le courage pour le faire, dans le monde virtuelle, je gâcherai l'air."

"Tu as sûrement besoin d'aide. Le monde virtuelle n'est qu'un entraînement pour nous, les rejetés de la société."

"Qui es-tu...?"

"Je suis..."


Tome 1 - Doki Doki Literature Club : Une vraie fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant