Épilogue

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5 mois.

Cela faisait bientôt 5 mois qu'il dormait dans un sommeil profond, très profond. Il ne se réveille pas, non. Les médecins disent qu'un jour il le fera... Tu parles, ils disent sûrement ça à tout leurs patients...

Cela fait 5 mois que je viens tout les soirs à son chevet, pour lui tenir sa main froide. Pour lui caresser ses cheveux doux. Lui toucher sa peau laiteuse.

Pour lui parler.

Je lui parle, tout les soirs.

Le premier a été le plus difficile je pense...

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Je tirais une chaise pour venir m'asseoir à ses côtés. Les médecins, ayant quittés la pièce, m'ont dit qu'il était stable.

Doucement, je pris sa main pour entrelacer ses doigts aux miens, comme si ils étaient faits de verre et que pouvais les casser à tout moment.

J'ouvris la bouche et je réussi à articuler un mot d'une voix chevronné :

- Deku...

Tu ne me réponds pas, tu ne me souris pas, tu ne me prends pas dans tes bras, tu ne m'embrasses pas...

- Je...

Une larme coula.

- Je suis désolé...

Et une deuxième. Une troisième, suivie d'une quatrième. Puis j'arrête de les compter. Elles s'écrasent sur nos deux mains, liées.

- J- j'aurai dû faire attention...

Silence.

- S'il te plaît... Deku...

Seulement le bruit de mes sanglots résonne dans la pièce.

- Deku... Reviens moi...

Et le bruit de mon poing sur la table de chevet. Je n'ai pas pu me retenir.

Tout. Tout était de ma faute...

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Je me souviens encore de ce coup sur ce pauvre meuble. Les infirmières, alertées, avaient accourus. Elles m'avaient gentiment demandé de sortir et de revenir le lendemain. Mais je n'avais pas voulu.

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- S'il vous plaît jeune homme, l'heure des visites est terminée, vous devez sortir...

- Non ! Je ne le quitterai pas !

- Mais vous pourrez revenir demain.

- Je- Ne- Veux- Pas !

Je m'accroche aux rambardes du lit d'une main, l'autre toujours tenant celle de mon amoureux.

- D'accord...

Elles quittèrent la pièce, me laissant seul.

Je m'effondre sur le lit, prenant dans mes bras le petit corps à mes côtés.

Je l'enlace, le serre fort, il ne me quittera pas...

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Je crois que je ne les remercierai jamais assez de m'avoir laisser dormir avec lui.

Après ce soir là, les autres passèrent plus facilement. Je venais, une fleur à la main, souvent une rose blanche, préférée de mon amant. Je m'asseyais à ses côtés, tenant sa main et je lui parlais. Je lui parlais de tout et de rien. Je lui racontais mes journées, mes bagarres parce que j'étais devenu très sensible, des histoires drôles, les nouveaux couples, des ragots...

OS/ KacchanDeku/ "Ce doux son"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant