Répercutions

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Ma maladie a des répercutions inévitables sur ma vie quotidienne. J'utilise un ordinateur pour suivre mes cours et j'ai tout un horaire adapté pour que je sois le moins fatiguée possible mais malgrés ça, faire une semaine de cours complète est très compliqué et assez rare. On pourrait les compter sur nos doigts, celles que j'ai faite depuis janvier. Ce sont des répercutions au quel je me suis habituée mais depuis quelques années, il y a quelques choses en plus. Je dirais que ça a commencé il y a 4 ans, en cinquème primaire.. J'ai toujours fait des migraines mais lors de cette année, elles ont été plus nombreuses et plus conséquentes. Les cours, le proffesseur.. Rien n'était adapté. La fatigue était omniprésente et j'ai l'impression qu'elle n'est plus jamais vraiment partie depuis. Avec ces migraines, les visites à l'hôpital étaient mensuelle. Perfusion et hospitalisation de deux ou trois jours. Après ça, on a mit des choses en place et j'ai changé d'établissement. Les migraines ont été de moins en moins fréquentes mais quand elles me frappait, elles étaient toute aussi douloureuse et j'allais de nouveau à l'hopitale.

J'ai passé quelques années dans cette situation, plus ou moins. Puis en deuxième humanité, cette année, la veille de la rentrée, j'ai de nouveau eu une migraine. Je suis allé à l'école le lendemain malgrès tout, mais je n'ai pas été jusqu'à la fin de la semaine. L'année commençait mal et je voyais ça comme un mauvais présage. J'avais vu juste, deux ou trois mois plus tard, j'ai eu la mononucléose, le cmv et une troisième maladie dont j'ai oublié le nom, plus une pneumonie... Je ne sais pas combien de temps je n'ai pas pu sortir de chez moi mais c'était long, ça m'a parrut si long... Quand je suis enfin retournée en cours, je me suis rendue compte que mon absence n'avait pas grande répercutions sur la vie de mes camarades de classe, c'est à peine s'ils l'avaient remarqué pour certains. Que deux ou trois personnes s'inquetaient réellement de mon sort. J'ai mis ce sentiment de côté et je me suis renfermer sur moi même en me pourrissant la tête de pensées néfastes. Mon moral était au plus bas. Le mois d'octobre 2017 était bien noir pour moi. 

Après un rendez vous que j'ai chaques années avec la neurologue qui me suit depuis ma plus tendre enfance, cette femme a remarqué mon mal être. J'étais abatue par la maladie et la tristesse et ça n'est pas passé inaperçu pour cette femme qui me connait si bien. J'ai alors passé 3 semaines à l'hopital, avec des tests en tout genre chaques jours. J'ai discuté avec des médecins, j'ai été oscultée un nombre incalculable de fois. Après cette hospitalisation, j'ai commencé un traitement d'un coctail de médicament à prendre.. Deux le matins, deux le soir. Tous pour diminuer les migraines de différentes façons. Depuis, je n'ai que, de tant en tant, des petits maux de tête mais on m'a aussi diagnostiqué une gastrite et des allergies. J'ai n'ai plus de migraines mais un mal de chien à l'estomac presque tout les jours avec un rhume permanent.

Je ne pourrais donc jamais être en total bonne santé. J'aurais toujours ce petit je-ne-sais-quoi qui me ferra manquer les cours, être épuisé après avoir monté trois rampes d'escalier, exct.. Et qui m'empechera de faire ma vie comme je l'entends. 

Je sais qu'il y a plus grave mais j'essaye toujours de ne pas me déballer totalement alors, pour cette fois, je me laisse me plaindre de façon égoïste. C'est quand même des choses que la plupart des personnes qui me lisent ne connaissent pas.


Fille peut-être spécialeWhere stories live. Discover now