1- La Renaissance de Mary-Jane

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   Comment les choses ont pu se dégénérer, comment une si belle pouvait tomber droit dans les flemmes. Lorsque que toutes lumières sont éteinte, laissant Mary-Jane tomber dans le plus profond des trou noir. La souffrance était terrible, et insupportable. Elle sentait son corps se bruler, les flemmes qui lui démangeait le corps. Elle hurlait à toutes voix, impuissante face à son mari qui l'avait trainé le long de leurs manoir, et qui l'avait incendiée.

Elle sentait la chaleur à l'intérieur de son corps, ses organes qui se réduisaient en cendres. Sa vue s'affaiblit, mais elle était encore capable de voir son mari rigoler tout en pleurant. Elle ne ressentait rien d'autre que de la haine.

"Tu vas me le payer" Pensait Mary-Jane, en fermant les yeux. Sa vision se plongeait dans le noir, son corps était allongé sur un sol noir. Elle ne voyait rien, jusqu'à qu'une lumière se présente, puis juste après, une silhouette se dessina. Cette silhouette marchait tout doucement, en sa direction. Cette dernière releva son corps, et recula à l'aide de ses pieds. La lumière s'en alla, et la silhouette était personne d'autre que Mary-Jane, vêtue uniquement de noir. Ses yeux étaient enrobé de eyeliner noir, et son rouge à lèvre noir débordait de ses lèvres. Son mascara coulait le long de ses joues.

- Tu as été bien trop faible. Mary-Jane. Disait le double de celle-ci, en continuant de s'approcher d'elle. Tu as été bien trop naïve, bien trop gentille. Et regarde toi maintenant. Disait-elle avec un ton arrogant. Elle s'accroupit face à Mary-Jane, et attrapa son visage avec sa main, puis appuyais à l'aide de ses mains. Tu est dans état minable, regarde ce qu'il t'a fait. Mary-Jane laissa une larme couler le long de sa joue, lorsque son double en noir l'essuya. Ne pleure pas ma jolie, tu n'est pas faible à ce point. Tu ne mérite pas de pleurer.

- C'est bien plus fort que moi... J'ai eu une vie magnifique, jusqu'au jour où j'ai rencontré mon mari... Goerges. Disait-elle entre de nombreux sanglots.

- Je le sais bien, j'ai été présente durant ta vie entière. Mais tu sais quoi, tu ne vas pas rester la à t'apitoyer sur ton sort. Tu dois te relever. Et tu ne peux pas reposer en paix, tu n'est pas morte à la bonne façon. Tu as été tuée Mary-Jane, il faut lui faire payer. Il faut lui montrer qu'il avait tord, qu'il n'avait pas à te brûler. Disait-elle en prenant la main de Mary-Jane, et en la relevant. À partir de maintenant, je serait dans ta tête, et toi tu vas retourner dans le monde. Tu ne sera pas humaine, mais un esprit. Si tu continuer d'être ainsi, il faut que tu te nourrie de la souffrance des personnes. Plus tu le fera, plus tu restera un esprit. Dans le cas contraire, tu n'existera plus.

- Mais je ne veux pas blesser les personnes. Je ne suis pas une mauvaise personnes, je ne veut faire souffrir uniquement Goerges, comme il la fait.

- C'est ce que tu dis, mais tu verra quand tu aura accomplit ta première mission, tu en redemandera. Et tu y prendra plaisir.

   Le double de Mary-Jane, attrapa sa main, et disparaît. La jeune femme frissonnait, puis sécha ses larmes. Elle fit un petit sourire démoniaque, et disparaît à son tour. Elle se présenta devant le jardin du manoir, dans lequel elle fut morte. Tout avait changé depuis, les roses avaient fanées, et les mauvaises herbes avaient pris le dessus. Il pleuvait des cordes, le ciel était gris, le temps était si triste. Mary-Jane marchait lentement, en regardant aux alentours, et en redécouvrant cette transition de ce manoir après avoir mourut. Son pied toucha quelque chose, elle leva le pied, et en découvrit une rose fanée. Elle fronça des sourcils, et la piétina.

   En arrivant près de la porte, elle vit sa vie défiler. Elle pouvait se rappeler de la première fois dont elle avait franchi le seuil de la porte, des moments où elle accrochait les cadres sur les murs avec son mari. Quand elle décorait chaque pièces, et qu'elle échanger de faux sourires, et quand elle embrassait son mari, sans éprouver aucuns sentiments. Elle se rappelais également quand son mari la forçait de l'aimer, et de faire l'amour. Jusqu'à son dernier moment, où elle s'était faite brûlé par son mari. Ces souvenirs lui glacèrent le sang, et un frisson s'empara de son corps. Elle secoua la tête, et ouvrit la porte du manoir. Elle sentait une odeur qu'elle n'avait jamais senti, mais qu'elle connaissait. Une odeur de fumée, et d'alcool. Elle avait donc comprit que Georges fumait énormément et qu'il était devenu alcoolique, ceci lui fit rire. Elle monta les escaliers, et marchait le long du couloir.

   Et c'est ainsi qu'elle ouvrit la porte tout au fond du couloir, en la laissant grincer. Elle pouvait voir la tête de son mari qui se retournait en sa direction, mais bien-sûr il ne la voyait pas. Celui-ci souffla un bon coup, puis continuait de lire son journal sur son fauteuil. Elle se déplaça près de la fenêtre, et écartait les tentures, ce qui attirait de nouveau le regard de celui-ci. Cette dernière tourna la tête face à Georges, et lança un joli sourire provocateur. Ceci semblait l'amuser, elle prenait plaisir de le terroriser, et de le rendre paranoïaque. Mais elle gardait le meilleur pour le soir, car à la tombé de la nuit, elle apparût dans le manoir. Elle monta les escaliers en les faisant grincer. Elle ouvrit la porte en la poussant fortement. Gorges entendait ses bruits de pas, mais ce dernier gardait les yeux fermés. Mary-Jane s'introduit dans la chambre, et s'amusait à faire des faux contacts avec les lumières. Son battement de coeur se fit entendre, ainsi que des pleurs retentissait.

   Georges se redressa, et respirait rapidement. C'est ainsi que Mary-Jane explosa de rire. Il s'était levé et était allé au fond du jardin. Il s'était arrêté en-dessous du vieux saule pleureur. Il avait fermé les yeux tandis que d'une main tremblante, il avait collé le canon de son arme sur sa tempe.

La détonation avait fait envolé une nuée de corbeaux alors que les lumières du manoir s'étaient allumées...

Nightmare : The OriginsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant