Nous sommes arrivés à l'hôtel. Le réceptionniste a pris nos valises. Il ne nous suit pas, il dit qu'il va d'abord mettre déposer les autres bagages chez ses clients et qu'il reviendra le plus tôt possible avec nos affaires. C'est son collègue qui nous accompagne.
Cela fait une demi-heure que nous les attendons toujours. Nous commençons à nous inquiéter. Dehors, il pleut. Tom part à la recherche du réceptionniste. Je pars avec lui. Nous arrivons à l'entrée. Il n'y a personne. Sur le bureau, il y a un petit mot. Il est écrit : " Venez à Palerme en Sicile dans deux jours. Si vous venez, je vous rendrai vos parents saints et sauf . Si vous ne venez pas, d'autres évènements apparaitrons dans votre vie. Signé : A.C. ». Je commence à paniquer. Je regarde Tom et lui dit :
-Je n'avais pas raison à propos de la mafia ?
- C'est juste une lettre. Pour moi, c'est un piège et il ne faudrait pas y aller.
- Pas y aller ? Et si ce n'était pas un piège et que mes parents sont là-bas ?
- Et si, et si, et si... Certes ils sont peut-être là-bas, mais nous ne pouvons pas aller comme cela en Sicile !
- Mais tu n'as pas dit que la « Société privé de sécurité majeure » viendrait en notre secours ? Et puis toi tu as dit en tant qu'ami que tu viendrais toujours à mes côtés. Alors tu dois venir avec moi et cette société.
- C'est vrai mais pour contacter cette société, il faudrait déjà que j'ai mes affaires et ensuite on en reparlera. Et puis je devais faire un Skype avec mes co-équipiers, comme ça nous serons où sont tes parents et cette camionnette.
Je regard encore un instant le bureau et la lettre de ce A.C. Je remarque qu'il y-a quelque chose d'autre que le mot :
-Tiens, regarde qu'est-ce que ça peut être ?
- Ce sont deux places pour un Opéra : Carmen. Dit-il.
-Carmen ? Et c'est où ? repris-je.
- En Autriche, Vienne. Deux places. Mais pourquoi est-ce en Autriche ?
-Pourquoi est-ce à Vienne ? La menace nous disait de partir en Sicile et là en Autriche. Cela doit être un client de l'hôtel qui a dut l'oublier. Repartons dans notre chambre.
- Non, ce ne peut être un client de l'hôtel. Parce que j'ai remarqué qu'il y en avait pas.
- Alors c'est peut-être un employé ?
- Non plus, ici il n'y a que deux employés : le réceptionniste et un autre.
- Et ?
- Et, quand nous sommes entrés, il n'y avait pas cette réservation. L'employé n'était toujours pas arrivé et le réceptionniste à soi-disant envoyé les autres valises aux clients imaginaires puis il est parti.
Tom venait de remarquer qu'il y avait une caméra en train de nous filmer. Il partit vite avec les deux places et moi.
Arrivés dans notre chambrer je remercia Tom.Il me dit qu'il y avait deux caméras qui nous observaient et qu'il fallait être de plus en plus prudent.
Une heure passa. Tom avait réussi à mettre un petit micro. Il avait une très bonne audition. Il entendit des voix. C'était deux hommes, d'âge mur. Ils parlaient en Italien. Pour moi c'était encore un signe qu'il fallait aller en Sicile.
Nous ne sommes pas du tout italiens mais nous entendons des cris. Je commençais à avoir peur. Tom me disait de ne pas m'inquiéter. Encore une fois. Dix minutes passèrent. Nous n'entendons plus rien. Tom et moi descendons à l'accueil. Il n'y avait plus rien : chaises, tables, rien. Juste à l'extérieur une voiture. C'était une Alfa Roméo Giullietta: elle était rouge, puissante. Tom commençait à se poser la question si nous devrions aller en Sicile. Il commença à s'avancer vers la sortie. Il me dit : « nous partons, vite ! ». Je pris les clés qui était posés sur le sol de l'accueil et nous partons dans cette voiture en direction de la Sicile.
Il est 16h30, Tom roulais encore, je le sentais fatigué, alors je lui dis :
-Tu veux que je prenne le volant et que tu te reposes un peu ?
- Oui je veux bien, merci.
Nous nous arrêtons au bord de la route.
-Nous sommes bientôt à la frontière, repris Tom.
Je sortis de la voiture, nous avons échangé de place. Arrivé la frontière, tous les panneaux était écris en italien. Rien en français. Il regarda sur son téléphone le GPS. Il mit la direction de Palerme. Pour aller là-bas, il y avait qu'une seule autoroute, c'était facile de rejoindre la ville.
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AdventureCe livre parle d'une jeune fille, Constance. Elle est en dernière année d'études dans son école de journalisme à Paris. Un jour, elle a décidé d'aller diner avec ses parents. Elle les appelle, encore et encore: personne. C'est là, que commence son...