Chapitre VIII- Différences

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Je me réveille en sursaut sous le son de mon réveil au travers de mon casque. Mon corps me semble un peu plus léger qu'hier, surement que je me suis un peu habituée durant la nuit, bien que j'ai toujours difficultés à me lever.

Après m'être étirer un bon d'une manière assez étrange je baille un bon coup pendant que je débloque mon téléphone. Je regarde l'heure : [9h47]

"Si tout vas bien "je" ne suis plus à la maison" pensais-je alors que je redémarre ma playlist là ou je l'avais stoppée la nuit dernière.

Après avoir pris cinq bonne minutes pour me lever je sors de ma cachette et scrute le hall d'entrée à travers un petit espace entre la porte et le mur pour vérifier si quelqu'un est présent. La route est libre, je sors.

Je commence à monter les escaliers, une tâche assez ardu du au poids pesant sur mon corps à chaque instant. Après avoir gravi les deux étages qui me séparent de l'entrée j'arrive devant la porte, j'insère la clé et encore une fois tout fonctionne.

Je la tourne puis je rentre, je suis étonnée. Non pas que ma clé fonctionne mais de l'apparence de l'appartement, bien que le positionnement des salles soit exactement identique, tout est bien plus propres, bien plus beau. Je m'avance et retire mes chaussures à l'entrée alors que j'entend une voix féminine, "ma mère" surement.

"Pourquoi tu es la ? Je pensais que tu étais partis en cours il y a 2 heures" dit-elle en ayant presque deviner qu'il s'agissait de moi et non d'un autre membre.

"Finalement un de mes prof est absent" dis-je calmement maîtrisant la situation, elle me répond alors : "D'accord, à midi on mange de la salade"."Ma mère fessant de la cuisine ? J'aurais tout vu" pensais-je alors que je déverrouillais ma chambre fermée à double tour. Ma chambre aussi était différente, il y avait également plus de meuble mais aussi un clavier.

"Je joue du clavier ici ? Sympa" me disais-je à moi même alors que je découvrais ma propre chambre. Cette visite express fini je me dirige vers la cuisine , ouvre le frigo et commence à mettre un peu de nourriture dans mon sac et aussi une bouteille d'eau.

Mon sac complet je le pose dans le couloir et me dirige dans le salon, ma mère n'y est pas, elle est surement dans sa chambre. La télé est sur la chaîne d'information, en regardant une chose me semblait étrange, comme une impression de déjà vu, après quelques minutes j'appuie sur le bouton info de la télécommande, il semblerait qu'on soit à mon plus grand étonnement une année dans le passé.

Après ça je me rue dans "ma" chambre.

"Alors je suis une année dans le passé ?" murmurais-je en allumant l'ordinateur déjà présent dans la chambre. Sur l'ordinateur je transfert des images dans un dossier nommé doucement[A OUVRIR] puis je l'éteint. Il s'agissait d'images de futur devoirs, quitte à être dans le passé alors autant m'aider "moi" même .Après ça je sors de l'appartement en prenant soin de fermer "ma" porte à clé.

"Que faire maintenant ? Il n'y aucun intérêt à rester ici. Bon je vais juste m'en aller"

Alors que je marche dans les rues maintenant aisément depuis que je me suis habitué à la gravité de l'endroit, je cherche un endroit par lequel partir, pour tester j'allais cette fois-ci le faire debout.

Après avoir trouvé un endroit à l'abris des regards, une simple ruelle sombre de toutes vies. Je me concentre comme la dernière fois, et cette fois-ci le processus est bien plus rapide, le ciel s'ouvre, le monde autour de moi s'envole comme une nuée d'oiseaux à qui on aurait fait peur. Il n'y a pas de flash blanc cette fois, autour de moi se dessine lentement des sphères aussi grosses que des billes, autour de moi il y'en a beaucoup qui brillent chacune de toutes les couleurs de l'arc en ciel, au loin, j'en vois d'autres qui s'étalent comme un horizon infini.

Mon corps est bien plus léger, comme si je pouvais glisser dans les airs. Alors que j'avance un de mes pieds, je me sens d'un coup attirée, une farandole de couleurs coule autour de moi alors que mon corps est attiré à une vitesse extravagante puis d'un coup, le flash.




Moment volatileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant