Chapitre VII- Départ

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Me réveillant lentement sous les rayons du matin, aujourd'hui est le grand. Je lève mes bras pour me décontracter et me lève lentement, encore un peu endormie.
"Nggggh c'était une bonne nuit" me disais-je à moi même alors que je me déplaçait instinctivement vers la cuisine. Mastiquant un biscuit, je marche dans l'appartement, ma mère n'étant pas là , je m'assoie sur le canapé.
J'inhale un coup, et soupire en me disant que ça s'était sûrement la dernière fois que je vois cet endroit. Un soupire de tristesse ? Sûrement pas, plus de nostalgie.

Après ce petit moment de calme je m'en vais dans ma chambre puis je commence l'inventaire de mon sac. Ordinateur, disques durs, une encyclopédie, un carnet, quelques stylos et enfin des vêtements. Tout y est.
Je teste le mini panneau solaire que j'ai commandée il y a quelques jours, il fonctionne bien. Tout est bon.

Aujourd'hui est un grand jour donc autant s'habiller classe, une veste noire avec chemise blanche, cravate et jean. Simple mais efficace.

Après avoir vérifié une dernière fois que tout était prêt, je vérifie ma montre [15h34], une heure idéale.
J'enfile mon nouveau casque, lance ma playlist nommée sous le doux nom Aube je me dirige lentement vers la porte de l'appartement, portant mon sac sur mon épaules.
Je me retourne un instant, "À plus", et je m'en vais simplement.

"Donc selon le mail il faut juste que je me concentre et ressente une sensation puissante d'être décrochée..bon bah on vas essayer" me disais-je à moi même en marchant.J'arrivais à un parc qui se trouvait entre mon lycée et mon appartement, je m'installa sur un des bancs et commença à suivre les instructions.

. . .

Après quelques minutes toujours rien, mais d'un coup la sensation recherchée se fit de plus en plus forte, le monde commence à se distordre.
Autour de moi le monde était comme entrain de s'évaporer, tout s'envolait dans une sorte de fumée brillant de milles feux, pour laisser place à un monde de plus en plus blanc.
Puis d'un coup une explosion de couleur, comme si une pluie d'étoiles filantes coulait devant mes yeux, ensuite un flash.

Reprenant mes esprits après cette suite d'événements improbable je regardais autour de moi avec hâte. À gauche à droite, rien ne semblait avoir changé.
..
Après réflexion quelque chose était différent, le fait que je sois clouée au sol et incapable de me lever vas peut-être dans mon sens.

Mon corps pesait comme une tonne, la gravité est sans aucun doute beaucoup plus forte. Après un long effort de trente minute je réussie enfin à m'asseoir sur le banc qui se trouvait à côté de moi. Non loin des enfants étaient entrains de courir, après tout c'était un parc. 

Pendant que je regardait bon environnent, encore haletante après ce long effort, plus de différences sont visible. Les bâtiments semblent plus épais, les végétaux sont plus petits et accessoirement il y a un autre astre visible dans le ciel, bien plus gros que la lune. Sortant avec difficulté mon téléphone je regarde l'heure, il est [16h28].

Heureusement je ne suis pas très loin de la ou est supposé être mon appartement, mais comment y aller avec cette gravité ?

Je pose avec force mes pieds sur le sol puis tente de me lever, après une minute de difficulté je réussie enfin à me mettre debout, je me met ensuite en marche vers mon habitat. La puissante gravité rend difficile chacun de mes pas, me donnant une démarche ridicule attirant tout les regards. Une dizaine de minutes plus tard j'arrive enfin devant la porte de mon appartement, espérons que ma clé fonctionne... victoire la porte s'ouvre.

Alors que je me dirigeais vers les escaliers j'entend un son répété de pas derrière moi assez fort pour traverser ma musique, je regarde dans le reflet d'une des vitres qui se trouve non loin de la grande porte et j'y vois... moi ?! 

Je me rue avec difficulté sous les escaliers avant que "je" me vois. Il semblerait que cet autre moi monte les escaliers, surement pour rentrer à la maison. Incapable de me lever après ça, je décide de ramper dans un coin que je connais inconnu ici et m'y installe. Bien que ça ne soit pas très confortable je vais m'en contenter. Je sors quelques biscuits de mon sac, les manges puis m'endort lentement sous un air de jazz sur ce dernier.

Moment volatileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant