「POISON」jungkook

× σ ×

Mεmε ρσυr qυe mεѕ ρεchέѕ ѕσιεητ ραrδσηηέѕ,
jε ηε ρευх ραѕ αbαηδοηηεr ετ τ'συblιεr
Pαrcε qυε τεs lενrεs έταιεητ τrσρ δσυcεs

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ʜᴡᴀɴɢ sᴏʏᴏᴜɴ

C'était si pur au départ.
On était jeune, c'était notre première fois, notre premier amour. C'était excitant. On était innocent.

Nous étions différents, c'était une évidence. Et pourtant, malgré tout, on s'aimait tellement. 
Tu rêvais d'être chanteur : tu t'étais même fait repérer par une agence, tu étais doué. Tu avais la voix d'un ange, quand je t'écoutais j'avais sans cesse l'impression que tu m'ouvrais les portes du paradis, m'enfermant tendrement dans ce jardin interdit aux mortels, comme s'il n'y avait plus que toi et moi, nous. J'aimais t'entendre chanter, c'était si agréable, magique. J'étais ensorcelée...
Tu lisais souvent des livres à tes heures perdues, parfois même tu dansais. Tu aimais reproduire les chorégraphie de girlsband, c'était assez drôle. Tu me faisais rire.
Tu étais un rayon de soleil, mon rayon de soleil. Tu brillais et ton sourire réchauffait toujours mon cœur. Mais pourquoi faisais-tu semblant?

Contrairement à toi, presque personne ne me remarquait. J'étais discrète, et n'avais pas de passions particulières à part la photographie. Je n'étais pas appréciée de tous, comme toi, parce que moi j'avais pas ce truc spécial, je ne savais pas hypnotiser les gens pour les mettre à ma merci. Toi tu savais très bien le faire.
Quant à la photographie, c'était simple, je prenais en photo tout ce que je pouvais : la nature - les saisons changeantes, la faune et la flore - la ville - j'aimais le design de certains bâtiments, le rythme de vie endiablé que menaient les citoyens qui n'avaient jamais le temps pour rien ne serais-ce que pour le travail. Capturer un moment qui me semblait important pour toujours, c'était devenu vital pour moi. J'avais peur de perdre quelque chose, d'oublier ce monde. De t'oublier, toi.

Tu m'avais promis de rester avec moi à jamais. J'étais trop naïve, j'aimais t'entendre me dire ces mots.
Pourtant quelque part au fond de moi, je savais que ça n'allait pas durer, qu'à un moment j'allais être blessé.

Je le savais et pourtant je m'obstinais à vouloir rester avec toi, parce que tu m'étais trop précieux, parce que tes lèvres étaient trop douces.

× ᴘᴏɪsᴏɴ ×