Ma vie sans lui n'est plus possible...

Si j'écris aujourd'hui, c'est pour me me défouler, me vider. Je vous avertis d'avance, désolé pour les fautes. Le 10 mai, il y a exactement un peu plus d'un mois, ils me l'ont enlevé. Aujourd'hui, cela fait précisément 6 semaines et 3 jours que je pleure touts les soirs en pensant à lui avant de m'endormir. Je l'aimais tellement et c'était réciproque, mais ces salauds me l'ont pris. En ce moment, j'ai la gorge serrée pour retenir ces larmes qui veulent sans cesse sortir pour me soulager, mais le problème, c'est qu'elles ne m'apaisent pas, elle me font encore plus culpabiliser. Culpabiliser de quoi ? De l'avoir laissé partir. Ma vie sans lui n'a aucun sens et ne peut plus continuer. Ça me fait mal de ne jamais sortir de ce cauchemar. Aujourd'hui, il aurait eu 1 ans et demi. Dans quelques mois, il partira pour l'Alaska, qui est à exactement 4286 kilomètres de chez moi, sans que je puisse le voir pour une dernière fois... Je viens de craquer... Il me manque terriblement. Je ne sais pas dans quel état il est, ni s'il mange ou s'il est traité comme il faut et je ne peux pas aller le voir non plus pour savoir s'il va bien. J'ai encore son collier dans ma chambre. Il y a une petite médaille en forme de couronne argent, qui était jaune au départ, mais qui a perdu sa couleur avec le temps, comme le peu d'espoir que j'avais de le revoir. Mais maintenant, c'est fini. Vous devez sûrement avoir compris que je parlais d'un chien. Vous devez sûrement pensez que j'étais et que je suis folle de lui donner autant d'amour et de le traiter comme un humain, mais nous avions une relation bien spéciale qui nous unissait. C'était mon meilleur ami, et parfois, mon seul. Je n'avais pas besoin de parler pour qu'il comprenne que quelque chose allait mal. Parfois, lorsque je pleurais sur mon lit, il venait se coucher près de moi, léchait mes larmes, ce qui me redonnait le sourire de le voir me donner autant d'affection et enfouissait sa tête fournie de pelage doux contre moi. C'est un Husky. J'ai toujours été fascinée par ces bêtes et leur beautée magique, mais le mien était différent. Il était le plus beau et surtout, le plus fort. C'est pour cette raison qu'ils l'amène en Alaska, pour tirer les traîneaux. Il adore ça et je le sais, c'est moi qui l'a entraîné. Mais le 10 mai, j'ai perdue mon meilleur ami pour toujours..:'( Il est le seul que j'aimais, que j'aime, et que j'aimerai. Je sais que mon texte n'aura sûrement pas des millions de vues et des millions de commentaires, mais je faisais cela pour me libérer. Merci à tout ceux et celles qui ont pris le temps de lire.<3

Marianne Beaulieu...