67. Z.M.

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(je suis officiellement morte devant tant de beauté, adieu krkrkrkrkr)

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(je suis officiellement morte devant tant de beauté, adieu krkrkrkrkr)

Imagine avec Zayn.
• Dark • Triste • Amour •

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Il m'avait prévenue pourtant. Tout ces « ne t'approche pas trop de moi » qu'il répétait, c'était pas pour rire. J'aurais l'écouter, j'aurais dû. Fuir pendant que je le pouvais encore. Mais même quand j'étais loin de lui, je ne faisais que penser à son visage si parfait. Je n'arrivais plus à me détacher de ses yeux noisettes. Et c'est ce qui avait fini par me détruire.

Assise dans cette petite cellule blanche, recroquevillée sur moi-même contre le mur, je tente de calmer ma respiration après une énième crise. Je refuse qu'on me parle de lui, je ne veux pas savoir ce qu'il devient. Je m'en fiche. Et ces stupides médecins qui disent que tout ira mieux demain, qu'est-ce qu'ils en savent eux ? Est-ce qu'ils savent au moins ce que c'est de souffrir au point qu'on préférerait se faire arracher le cœur directement ?
« Vous ne pensez pas ce que vous dites. », « vous verrez, vous finirez par oublier. ». Ouais, c'est sûr qu'à force de me filer des médocs, je vais oublier. Tout oublier. J'appuie ma tête contre le mur et ferme les yeux alors que la douleur se réveille. Mes souvenirs semblent tourner en boucle.

Flashback.

- Arrête putain! hurla Zayn. Tu sais très bien que si je t'ai kidnappée, c'était pour te baiser, et te tuer!
- Tais-toi! Je t'interdis de dire ça, juste parce que Monsieur assume pas de ressentir quelque chose pour quelqu'un!
- C'est la vérité. T'étais juste une de plus dans mon lit, et une de plus que j'aurais tuée. Rien d'autre, dit-il durement.

Mon cœur se brise. Le silence règne et pourtant, j'ai l'impression qu'il y a un brouhaha monstre autour de moi. Les larmes montent et alors que je m'effondre sur le sol, mes jambes ne me soutenant plus, la porte s'ouvre brusquement et des policiers entrent. Ça faisait presque deux mois que j'étais ici. J'avais vu à la télé que mes parents me cherchaient partout avec l'aide de la police. Ils arrêtent Zayn qui ne se défend même pas en me fixant. Je suis ensuite emmenée à l'hôpital où je passe tout un tas d'examens.

Fin du flashback.

Je me suis ensuite retrouvée ici. Cet hôpital psychiatrique. Ils appellent ça autrement, mais c'est exactement ça. Tous les jours je dois aller voir un stupide médecin pour parler, dire comment je me sens et si j'ai envie de mourir aujourd'hui. Ils me regardent tous comme si j'étais bête de réagir comme ça, mais ils ne savent pas. Ils ne comprennent pas tout ce que Zayn a fait naître en moi.
Je soupire en voyant la porte s'ouvrir. Une infirmière entre et me signale que c'est l'heure d'aller voir le psy. Je me lève difficilement et la suis dans les couloirs. Nous arrivons devant la fameuse pièce où je retrouve toujours le médecin et l'infirmière me laisse devant la porte pour aller s'occuper de quelqu'un d'autre. Je pousse la porte et fronce les sourcils en voyant le médecin attaché à une chaise.

- Salut [TP], souffla une voix que je connais très bien derrière moi.

Je me tourne et découvre effectivement Zayn, adossé au mur, les bras croisés. Il sourit malicieusement en regardant autour de lui.

- J'ai toujours su que t'étais un peu folle sur les bords.
- Je te signale que c'est ta faute si je suis ici, grognais-je.
- Admettons.
- Et puis t'es pas encore en prison toi ?
- Personne ne réussira jamais à m'enfermer, tu le sais, dit-il en souriant.
- Tu t'es évadé ?
- Oui. Mais j'ai aussi pensé à toi t'inquiètes pas.
- Vous ne sortirez jamais d'ici sans vous faire repérer, lâcha le médecin.
- Bien sûr que si, souffla Zayn.

Il s'approche de moi et prend ma main que je dégage rapidement en fronçant les sourcils.

- Quoi ? dit-il, surpris.
- Tu te fous de moi ?! Je veux aller nulle part avec toi.
- Tu préfères moisir ici ?

Je croise les bras en grognant et il rit avant de prendre à nouveau ma main. Il ouvre la porte et passe la tête dans le couloir avant de sortir en m'entraînant avec lui. Je remarque qu'il a son arme dans son jeans, cachée par sa veste en cuir. Nous arrivons dans le hall d'accueil et Zayn se dirige vers la sortie de secours. Nous nous retrouvons dehors. Il a vraiment réussi à me faire sortir de cet endroit ? Je souris légèrement alors que nous arrivons dans une ruelle non loin du centre.

- Merci, dis-je.
- J'avais pas tellement le choix, souffla-t-il.
- Comment ça ?
- T'avais raison. C'est de ma faute si tu étais ici. Je devais te faire sortir. Et puis, ça me faisait mal de te savoir enfermée et mal à cause d'un con pareil.
- C'est toi le con ? dis-je en souriant.
- Hm ouais, grogna le métis. Ce que j'essaye de te dire, c'est que je suis désolé. En fait, quand j'ai réalisé que je tenais à toi, je me suis dit que c'était la merde, que je risquais de souffrir. Alors j'ai préféré te faire souffrir toi, et faire en sorte que tu t'éloignes. Mais au final, c'est quand tu es loin de moi que tu me fais souffrir, souffla-t-il en me regardant dans les yeux.
- Ça te va plutôt bien les belles déclarations d'amour en fait, dis-je en riant.
- C'est ça, moque-toi! Mais faut qu'on se tire d'ici ma belle, je te signale que tu sors avec un fugitif.
- Juste un petit truc avant..

Il arque les sourcils alors que je m'approche de lui et me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement. Il répond à mon baiser et le rend plus chaud et passionné. Nous nous détachons finalement et rejoignons la voiture de Zayn avant de partir, loin, tous les deux.

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J'espère que cet imagine vous plait, j'aime bien faire des histoires un peu dark 😘 bisouuuuuuuuuus 💓

• Imagines One Direction • Tome 1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant