Et le soir quand tout va mal je me surprends à penser à toi.
Quand je suis perdue dans mes draps, seule, triste, et fatiguée.
Pendant ce temps qui passe et qui passe,
j'attends, et je t'attends, repensant à nous deux, j'écris.Mon ancre se mêlant aux larmes, j'use mon poignet, t'écrivant un tas de lettres que tu me liras jamais. Tu m'as déjà dans doute oubliée, je suis triste. Une tristesse constamment présente. J'éprouve le besoin de pleurer, souvent. Mon cœur s'emballe, ma respiration s'accélère et j'étouffe. Je m'étouffe dans mes larmes. Ce sentiment d'oppression. Toi aussi tu te sens oppressé ? Est-ce que tu étouffes ? Tu repenses à nous avant de dormir ? Tu regrettes ?
Tu ne répondras pas, et, d'ailleurs, tu ne verras jamais cette lettre, tu ne liras jamais.
Tu ne sauras jamais que j'étouffe, que je me meurs un peu plus chaque jour. Tu ne sauras jamais que je vais mal, que je peine à vivre sans toi, que je suis prête à me battre et survivre pour toi. Reviens-moi amour, toi et moi c'est pour toujours, enfin c'est ce que tu me disais. Tu es passé à autre chose et tu m'as oubliée.
Mes poignets usée et ruisselant de sang. J'ai mal. Mon corps, mes poignets, mon âme toute entière ont mal. Je ne ressens plus rien que de la tristesse.
Ni la beauté du ciel, ni des ver(re)s de poésie ne peuvent m'apaiser.
Alors, j'écris, j'écris un tas de choses absurdes, mes tiroirs débordent de lettres t'étant adressé. Le spleen coulant dans mes veines, rien ne m'apaise.
Mon esprit fait le tri, nos souvenirs et le reste. Il ne garde qu'une chose. Rien ne me retiens plus, je n'ai plus le courage pour cette vie. Entre commentaires composés et soirées arrosées je suis opprimée. Même ivre tu envahis mes pensées.
Verres de vins et poésie, je t'attendrais.
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un peu paumé, un peu écorché
Poetry« tu es la rosée du matin se posant sur les feuilles, la chaleur délicate du soleil naissant sur la pleine »