J'ai toujours rêvée de voyager, d'avoir une belle vie sans problème. Et c'est fou comment cette envie n'a toujours été que ça, une envie. Ça aurait été plus simple si ma mère ne m'avait pas abandonnée, si au lieu d'être laissée dans un jardin municipal on m'avait gardée et élevée dans une vraie famille. La seule personne qui se rapproche le plus du famille pour moi c'est N. Oui je sais ce n'est qu'une lettre mais c'est comme ça qu'il se fait appeler. C'est toujours la réflexion que je fais dès que quelqu'un me demande son prénom. Il aime à se dire que ça ne lui donne pas de vrai identité et à se rappeler la d'où il vient. C'est, comme un frère pour moi. À ce qu'on nous a dit, on nous a retrouver au même endroit à seulement deux semaine d'intervalle. Et on a grandit ensemble. La seule fois où un foyer nous a séparé, rapidement on a finit par nous rassembler de nouveau, et heureusement.
C'est le seul pilier que j'ai dans ma vie. On c'est toujours dis qu'en sortant de ce trou on aurait notre chez nous, au moins pour commencer avant de trouver chacun un appartement. À mes 18 ans j'ai pu quitter le foyer ou on vivait et j'ai réussi à avoir une dérogation pour que N n'ai pas à attendre 2 semaines supplémentaire d'avoir ses 18 ans lui aussi pour pouvoir partir. En partant j'avais déjà tout prévue. J'avais trouvée un appartement assez grand pour nous deux et qui ne nous reviendrais pas trop cher. En plus de mes étude j'avais trouvée un petit emploi à temps partiel dans une boutique de vêtement. Quant à N il allait à un entretien le jour du déménagement pour être embauché en tant que serveur à temps partiel. Et il avait eu le poste.
Depuis qu'on était parti du foyer tout allait pour le mieux. En tout cas pour l'instant on ne pouvait pas rêver mieux. On savait surtout parfaitement que nos moyen ne nous permettait pas autre chose pour l'instant. On était assez excentrée de la ville et très loin de mes rêves de voyages ou autres excentricité. Mais le plus important c'était qu'on soit ensemble.
Ça faisait environ 3 semaines qu'on menait notre petite vie tranquille. La première fois de notre vie que lui et moi étions réellement heureux. Il n'y avait plus de règle ou de gens pour nous imposer des normes. Simplement notre chez nous et nos envies. Régulièrement depuis qu'on habitait là des gens nous regardait en pensant sans doute qu'on était ensemble. Et à chaque fois on éclatant de rire. Jamais on n'a imaginés un truc pareil. Contrairement à tous les gens qu'on avait pu rencontré.
Ce jours là en rentrant du travail un vendredi soir, je me retrouvais seule. Tous les vendredi pendant 15 min je l'attendais pour démarrer notre week-end. Mais ce soir là à peine j'eu le temps de poser mon sac que j'entendis un bruit sourd derrière la porte et la voix de N. Mais sa voix n'était pas légère et joyeuse comme à son habitude:
"Aly... Ouvre s'il te plaît..."
Complètement paniquée j'ouvris la porte pour le voir tenant à peine debout, livide. Il tenait sa capuche de manière frénétique et portait également ses lunettes de soleil. Par réflexe je voulu le prendre dans mes bras pour le soutenir mais il me bouscula avec une force que je n'imaginais pas surtout dans son état afin de se précipiter dans la salle de bain et de s'y enfermer. J'étais complètement désemparée. Je commença à troquer à répétition sur la porte:
" N ! Ouvre la porte ! Qu'est ce qu'il y a ?"
Pas de réponse
"Parle moi, dis quelque chose.."
Pas de réponse
"Tu m'inquiète tu sais..."
"Je.. Je ne comprend pas. Va t'en laisse moi tranquille"!
Je mis quelque seconde avant de trouver les mots. Moi non plus que ne comprenais pas, il n'avait jamais eu une telle réactions.
"Ouvre la porte. On sait tout les deux que je vais rester là devant de toute façon."
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Demon's Blood
General FictionJe m'appelle Aly. Et je pensais vivre dans un monde normal. Jusqu'à aujourd'hui. J'aurais préférée ne jamais en connaître l'existence, mais c'est comme si c'était planifier depuis ma naissance. Il a simplement fallu qu'on atteigne nos 18 ans. Je c...