"Si seulement ça avait été un cauchemard"

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Je fis le trajet retour sans aucune conviction. Je ne savais pas si je devais être heureuse d'avoir une piste ou me demander si on ne devrait pas nous enfermer tous les trois. N et moi mais aussi cette fille. Malgré sa réponse rapide je ne lui avait pas répondu. J'avais peut-être peur de ce qu'elle pouvait m'apprendre. Mais qu'est-ce que j'allais dire à N ? Je ne pouvais pas lui mentir mais lui dire ça était risquée. Je me retrouvais devant la porte à sécher un début de larmes avant d'entrer. Il était maintenant presque 9h et N était encore en pyjama, ou plutôt en caleçon avec ses cheveux noir en bataille. Il ne devait pas être levé depuis longtemps:

"Oh salut Aly ! Je vient juste de me lever mais merci pour le mot"

Je lui sourit en guise de réponse et il enchaîna:

"Du coup, t'a été faire des recherches ?..." Il était hésitant tout à coup. Lui aussi avait peur de ce que je pouvais lui répondre. Mais je décidais d'être sincère:
"Pour tout te dire, oui. Mais je ne sais pas si on peut prendre ça au sérieux, ni si..."
"Dis moi ce que t'a trouvée"
Ok. Je n'aurais visiblement pas besoin de discuter. Je m'assis sur un tabouret du bar et sorti mon pc. Je lui montra la page internet ainsi que les message échangé.
"Je sais pas si c'est vrai, mais faut lui répondre."
Il avait été sec. Il était stressé et inquiet et je pouvais comprendre ça;
"Vas-y alors, je te laisse lui répondre."

Il prit une grande inspiration avant de commencer à répondre:

"Bonjour. Je suis N, son frère. J'ai en effet été touché par les symptome que tu as décris sur ton post. Je suis très inquiet tout comme ma soeur. Même si tu dis ne pas pouvoir m'aider, fais nous au moins par de ton vécu. Je t'en suppli, c'est un appel de détresse ..."

Il ne dit pas un mot. Le "Vu" s'afficha rapidement et ni lui ni moi ne savions quoi dire. On attendait simplement sa réponse qui ne mis que deux minute à venir:

"Ecoutez, ça ne sert a rien de vous parler de tout ça par message. Coïncidence ou pas en tout cas on habite dans la même ville. Je serais au parc des quais à 14h. Rejoignez moi la bas."

On avait même pas fait attention à sa localisation sur son facebook. C'est pire qu'une coïncidence. On ferma l'ordinateur après ça. On la rejoindrais, pas besoin de lui répondre.
Les heures passèrent beaucoup trop lentement. On ne voulait pas en parler même si on savait que mutuellement on avait que ça en tête. On décida de partir à 13h50 histoire d'être à l'heure et avant de partir je regarda rapidement mes message et vue :
"Je serais contre un arbre, à l'écart, vous me reconnaitrez"
Ouais j'espère, pensais-je. En théorie ça ne devrais pas être compliqué comme le parc était celui d'en bas de chez nous et quon avait l'habitude d'aller la bas.
En arrivant au parc, il y avait plus de monde que ce matin mais il n'était pas non plus bondé. Je vis une fille assise contre un arbre, habillée tout en noir avec des cheveux brun. Elle était à l'écart, et on avait aucun indice supplémentaire donc on décida d'aller vers ellle. Elle se retourna et se leva en nous voyant, c'était bien elle. Elle nous regarda de haut en bas avant de prendre la parole sans nous laisser dire quoi que ce soit:

"Vous avez de la chance de m'avoir contacter aujourd'hui puisque je déménage dans la semaine prochaine. Comme je vous l'ai dit, je ne peux pas vous aider, je ne sais même pas si quelqu'un le peu. En tout cas personne n'a pu l'aider ..."

Je vis tout de suite que c'était dur pour elle de parler de ça, et pourtant elle était là, en face de nous pour le faire.

"Si je suis la c'est pour lui. Si quand ça lui est arrivé quelqu'un avait pu nous donner des infos, j'aurais aimé qu'il le fasse. Malheureusement ça n'a pas été le cas. Alors je suis la en sa mémoire. Cet homme était bien plus qu'un ami, nous étions fiancé. Il m'avait fait ça demande quelque jours avant le début de toute cette histoire. Et en l'espace de deux mois il ... Excusez moi"

Elle lâcha ses mot sèchement en secouant rapidement la tête comme pour sécher ses larmes avant de reprendre:

"Vous savez, avec le recul, je ne sais pas si il y avait vraiment une solution. Je ne dis pas que tu es condamné à subir le même sort. Et sachez que vous pourrez me prendre pour une folle, je le comprendrais. Parfois le matin en me réveillant j'imagine que ces 8 dernier mois depuis sa... Disparition n'était qu'un cauchemar tellement il n'y avait aucun sens, mais non. Si seulement ça avait été un cauchemard..."

On la laissa reprendre son souffle. On avait pas de raison de la couper:

"Après ces premier sympromes, les choses ont empirée.Il a commencé a ressentir de plus en plus de douleur et de plus en plus souvent. Il me devenait impossible de le toucher sans me brûler. Et avec le temps ses cheveux et ses pupille ne reprenait plus leur couleur d'origine. On avait abandonnés l'idée des médecins, mais on avait pas pour autant quelqu'un vers qui se tourner. Et pour ce qui est de sa disparition ..."

Elle se mit à avoir les larmes aux yeux, mais cette fois-ci elle ne pu s'empêcher de les laisser rouler sur ces joues sans pour autant changer d'attitude:

"Dans ce cas précis on peut prendre le mot disparition au premier degrés. Ce soir là il était allongé sur le lit et d'un coup il ressentit une douleur au coeur en me disant que cette fois c'était différent. Il se sentait partir il ne comprenait pas. Et en quelque seconde son corps se mis littéralement à disparaître sans que je puisse rien y faire. Son corps avait disparue, et je me retrouvais seule dans notre chambre."

En effet, nous aurions pu la prendre pour une folle. Elle avait baissée la tête en finissant sa phrase. Je me tourna alors vers N et je remarqua que ses yeux avait tourné aux rouge sang, comme hier.

"N, ça va ?" Lui dis-je inquiète. Et avant qu'il ne puisse répondre il fût pris d'un vertige et me regarda complètement paniqué avant de perdre connaissance. Je le rattrapa et elle m'aida à le porter.

"Faut que je le ramène à la maison"
"Je vais t'aider. Si je ne peux rien faire pour la situation, la je peux te prêter mains forte. Et au faite je m'apelle Isabelle mais appelle moi Isa"

En 5 min on arriva à l'appartement et N repris connaissance une fois allongé sur le canapé. Ses yeux était toujours rouge mais ses cheveux était quand à eux toujours noirs.
"Victor n'avait pas eu d'autre symptome avant une semaine au moins ..." chuchota-t-elle inquiète.
"Donc tu voudrais dire que mon état est plus grave ?" lui répondit N
"Désolé je me parlais à moi même... Mais, je n'en sais rien. Je ne suis pas experte en la matière malheureusement."

N se leva et se dirigea vers la salle de bains:

"Mes yeux sont toujours rouge et, et ... Oh non ça recommence, mais c'est plus rapide"
En l'espace de quelque seconde ses cheveux avaient viré aux rouge sang. Si on en croyait le témoignage d'Isa, mon petit frère été victimes de la même choses que ce qui avait frappé son fiancé, mais en plus rapide.

Demon's BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant