Chapitre 4 : Délirant

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En à peine quelques semaines, ils se connaissaient déjà assez bien. Il suffisait juste qu'ils se rencontrent et qu'ils se mettent ensemble, se disait-il...
    - "Tout vient à point à qui sait attendre, comme on dit !"

2 ans passèrent, sans que, ni l'un, ni l'autre, ne se parlent de se voir. Depuis que Michaël avait appris qu'elle ressentait aussi sûrement la même chose que lui, il était excité à l'idée que les deux jeunes gens se voient.

18 ans, vacciné, et amoureux, il s'arma d'un billet de train et descendit dans le sud de la France, où Mélodie l'attendait sur le quai de gare.
Ils se saluèrent timidement, se jaugeant l'un et l'autre.. C'est elle qui démarra la conversation.

    - "Salut. Ça fait du bien de te voir" dit-elle, timidement et rougissant.
    - "Hey ! Ça va ? Ouais, moi aussi. J'attendais ça avec tellement d'impatience depuis 2 ans !" Conclut-il.

Elle était venu en voiture, seule. Lui aussi. De plus, les deux jeunes gens s'échangeaient des regards, peu discrets, certes, mais amoureux. On voyait bien qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.

En passant devant un magasin, ils décidèrent de s'arrêter et d'acheter à manger. Ils s'arrêtèrent un peu plus loin et entamèrent le repas avec entrain, parlant de ci et de ça.

Il s'était teint les cheveux depuis longtemps. Il voulait lui plaire, alors il s'était mis au sport. De plus, il s'était fait percé l'oreille gauche et avait mis une boucle d'oreille qui lui allait plutôt bien.

D'une figure entassée était née une silhouette fine et élancée. Il faisait de la natation et du basket. La natation est le sport le plus complet qui puisse exister, alors il suffit de faire régulièrement quelques allers-retours et vous gagnez en masse musculaire rapidement. Le basket lui sert à entretenir la forme. Lorsque l'on saute, si on atterrit mal, on se tasse. Il suffit d'apprendre comment bien sauter et se rattraper.

Pendant ce temps, Mélodie avait fini de manger, et Michaël aussi. Sans un mot, ils se dirigèrent tout deux vers la voiture de Mélodie. Mais il ne pouvait pas en rester là, alors lorsqu'ils furent dans la voiture, il lui dit ces mots :

    - "Voilà, tu sais que je t'aime.." commenca-t-il. "Je voulais savoir si tu ressentais désormais la même chose."

Prise au dépourvu, la pauvre Mélodie ne savait que répondre, alors elle lui répondu aussitôt :
    - "Bien sûr que je sais que tu m'aimes.." débuta-t-elle." Je ne suis pas encore au point sur mes sentiments pour te le dire maintenant."

Il faisait nuit dehors, quand ils arrivèrent au domicile de Mélodie. Tous deux éreintés, ils grimpèrent les marches du perron, puis Mélodie vint se placer devant notre jeune homme.

    - "Putain, elle est grave belle en fait. Plus que ce que j'ai pu voir à partir des vidéos..." pensa-t-il assez fort, on suppose, pour qu'elle puisse se retourner et lui dire.
    - "Alors comme ça, tu me mates ?" dit-elle sur un ton qui respirait le jeu.
   - "Pour sûr que j'te mate !" dit-il avec entrain, tout en rigolant et en la défiant du regard.

Ils avaient passés tellement de temps à parler ensemble qu'il n'était plus assez timide envers elle. Au début, il avait du mal, certes, mais au fur et à mesure que le temps passait, il se sentait bien mieux en sa compagnie.

[FR] Une Vie PaisibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant